Étiquette : littérature

Il faut un glossaire ?

Si ça vaut rien d’autre, le livre le plus récent de poésie à Kirby Jambon m’a fourni les sujets abondants après équels je peux écrire sur ce blogue (comme icitte, icitte, et icitte). Aujourd’hui, j’aimerais développer davantage l’idée de l’utilité de fournir un glossaire aux lecteurs qui parlent peut-être des variétés différentes du langage en équel une œuvre est écrite.

Pour commencer, la variété de langue est en général un concept difficile à ceux qui étudie pas la linguistique. Plussement, on pense en termes des langages et dialectes, éoù un langage serait quelque chose comme l’anglais ou le swahili et un dialecte serait quelque chose comme l’anglais américain ou l’anglais britannique. Les rapports entre différent de langues et différent de dialectes d’une langue sont beaucoup plus fluide que ça, en tout cas.

Guidry, R Grand-M'Man's Fine

Par exemple, le norvégien et le suédois sont considérés des langages différents, pourtant l’intelligibilité mutuelle entre les parleurs est bien fort. Là, ce qui se passe vraiment, c’est que ces deux pourraient être considérées des « dialectes » d’une langue scandinave, mais, grâce aux frontières politiques, eux-autres vise aux normes différentes : « le norvégien » dans le premier cas, « le suédois » dans le dernier. Ce phénomène de dépendance est connu comme la hétéronomie.

Dans le cas du français louisianais, pas fournir un glossaire d’une œuvre littéraire qu’on espère que d’autres francophones vont lire implique qu’on croit que sa variété fait partie d’une plus grande langue générique. En général, cette sorte d’hétéronomie aide à garder la cohésion et l’intelligibilité mutuelle lui-même au fil du temps, bien que ça attache plus d’importance à une variété qu’une autre. Si le français louisianais est un dialecte de n’importe quelle version standard du langage à équelle les parleurs visent, après partir du principe que le dernier est le « vrai » langage, là ça dévalue le premier.

Par contre, l’inclusion d’un glossaire suggère que l’œuvre en question est écrite en une variété qui est tellement différente qu’on peut le voir comme un langage distinct lui-même, quoique d’autres le comprennent peut-être. Cette position est plus paraille à la réalité des différences entre le norvégien et le suédois. La variété garde obligément le prestige dans ce scénario, joué aux Petites communions, puisqu’il y a pas de manière de le qualifier de version inférieure d’une variété plus idéale, mais on perdra paradoxalement l’assurance que les deux vont rester mutuellement intelligibles au fil du temps si cette idée se propage.

Et l’idée que le français louisianais et les autres variétés de français sont pas mutuellement intelligibles, ou que ça, c’est même pas le français, survit fort. Beaucoup de parleurs appelle même pas le langage le français du tout, mais tout simplement « le cadien », c’est-à-dire, « je parle cadien ». Ethnologue, un des catalogues le plus rigoureux et populaire des langues du monde, constate même que «selon certaines sources, les parleurs de cadien peuvent partiellement comprendre le français standard» [traduit par l’auteur; italiques ajoutés], comme pour dire que c’est dubitatif. Comme parleur allogène de français louisianais moi-même, j’ai souvent des fois vit l’expérience éoù je suis après causer longuement en français avec quelqu’un, et là, équand le sujet du français dans la Louisiane arrive plus tard dans la discussion, on soutient qu’on en comprend pas un mot. Mon usage serait peut-être pas tout à fait de manière native, mais se rapproche sûrement de la variété assez bien qu’être capable de me comprendre devrait équivaut à être capable de comprendre un parleur natif, pourtant c’est comme si, dans sa tête, on imagine que le français louisianais est tellement différent que ça doit pas être le langage qu’on est après entendre si on est capable de le comprendre.

À la fin, le choix d’ajouter un glossaire à une œuvre littéraire en français louisianais a un sens beaucoup plus politique ou symbolique que n’importe quoi d’autre. Équand M. Jambon en ajoute un à son livre de poésie, ça change pas automatique le fait que la plupart de l’œuvre est clairement en français louisianais, ça soutient simplement mieux, par hasard ou non, l’idée que ces variétés de français varient si tant qu’eux-autres peut être vues comme des langues séparées. L’implication d’arriver à un consensus d’une pareille vue a peut-être pour espérer un post ultérieur.

Des schtroumpfs dans notre bibliothèque.

Lire le français dans la Louisiane est important. J’ai parlé après ça auparavant en référence aux les effets potentiels du succès à Kirby Jambon avec Petites communions : Poèmes, chansons, et jonglements sur la littérature louisianaise, mais ça que j’ai pas parlé est la manière on accède à ces œuvres.

La succursale Milton H. Memorial de la bibliothèque publique de la Nouvelle-Orléans a récemment ouvert une nouvelle section des livres en français, nommée le French Corner, axée sur les enfants et les jeunes grands qui assistent aux écoles d’immersion en français proche de là, comme NOLA Française a constaté. Ce don initial a été fourni par le Consulat général de France, qui, j’ai été informé, va fournir plus de livres cet automne.

L’expansion sera une bonne affaire. Ma première impression de cette section était que ça a l’air utile pour les enfants, mais bornée, et j’avais peur ça aurait pu être une de ces initiatives qui perd vite son énergie. Bien que d’autres zones similaires sont pas espérées aux autres succursales, la succursale Latter semble avoir fort idée de garder la sienne.

Schtroumpfs

La bibliothèque va pas dépendre sur les dons du Consulat, mais ça va activement acheter les livres aussitte, ainsi que même les films en français, basé sur les remarques du personnel et des usagers. Ça veut dire qu’il y a une occasion pour ceux qui visitent ce site d’aider guider son développement en yeux contacter. Une affaire que j’ai notée, par exemple, était qu’il y avait pas de livres écrits par les auteurs louisianais. Bien sûr, il y a beaucoup plus d’options si on cherche les livres pour les enfants et les jeunes grands à l’extérieur de la Louisiane, mais il y a aucune raison ça peut pas devenir une allonge aux possibilités économiques pour les écrivains francophones dans l’état en en incluant. Moi, j’y ai suggéré des transcriptions à Jean Arceneaux (dit Barry Ancelet) des contes folkloriques ou peut-être le livre à Susan Spillman Compère Lapin voyageur. Après donner ces œuvres. En donnant une visibilité plus importante à ces œuvres et en rassemblant les publieurs francophone louisianais, comme Éditions Tintamarre de Centenary College, et les bibliothèques, une scène littéraire plus forte pourrait advenir.

Et allons pas oublier d’user le français équand on visite la succursale Latter. J’ai été informé qu’il y a deux employés qui parlent couramment français et un francophone va se charger de gérer la section en août. De la même manière que je mousse le monde d’obstiner sur l’usage du français dans les interactions publiques aux biznisses francophones entour de l’état, on pourrait égal faire la même équand on visite les bibliothèques.

Cette initiative a de l’espace abondant pour se développer, et c’est magnifique de voir ces efforts de la part de la bibliothèque et le Consulat général.

C’est dans le Jambon.


C’est-à-dire, Kirby Jambon. Moi, j’ai dernièrement parlé pour l’importance de la musique dans la Louisiane, à propos du maintien de la langue, et j’ai parlé pour l’importance de l’usage du français dans les biznisses. Un article récent, dans l’Advertiser, signale ces idées, pas rares, ainsi que la participation augmentée de CODOFIL. Tout ça est vraiment magnifique, et doit continuer, mais on doit pas oublier que faut élargir le domaine de l’usage du langage aussitte. Comme Barry Ancelet, un folkloriste célèbre dans la Louisiane, dit dans l’article :

Y a deux manières principales que le maintien ou la revitalisation des langues peut arriver et une des eux . . . est produire des affaires de tel intérêt que le monde veut viendre là. Ça les intéresse, ça les attire. [ma traduction]

Quelle meilleure manière de mettre en valeur une œuvre créative que de décerner un prix à quelqu’un, comme l’Académie française a récemment fait équand ça a décerné le Prix Henri de Régnier à Kirby Jambon pour son livre de poésie, Petites communions : Poèmes, chansons, et jonglements. À mon opinion, le moment éoù Dewey Balfa a retourné dans la Louisiane après avoir reçu une ovation debout au Newport Folk Festival en 1964 est vraiment comparable à ça. Dans le premier cas, on a trouvé une validation externe pour la musique cadienne, là dans le dernier, on la trouve pour la littérature française de la Louisiane. Ce moment-icitte pourrait être décisif pour la littérature dans la Louisiane. Ça fait pas longtemps que la croyance qu’on pourrait pas écrire le français louisianais était commune, qui est une idée qui dure même aujourd’hui, mais asteur, nous-autres, on a pas seulement la preuve que c’est possible à l’écrire, mais que le monde apprécie l’art qu’on peut créer équand on écrit ce langage.

© 2024 Josh McNeill

Theme by Anders NorenUp ↑