Page 4 of 26

Je suis après chercher des volontaires.

Je suis après faire un projet pour la différence entre la prononciation équand on chante versus équand on parle, ça fait que j’ai besoin des volontaires louisianais qui peuvent m’envoyer deux enregistrements: un dans équel on chante une chanson sans accompagnement et un autre dans équel on parle les mêmes paroles. Si vous voudriez m’aider mais ne connaissez pas récorder votre voix, je peux la récorder en usant le Skype, mais ça exige que vous connaissez user le Skype.

La chanson est Les Barres de la prison, la version par Canray Fontenot ci-dessous:

Voici les paroles:

Goodbye chère vieille mom
Goodbye pauvre vieux pop
Goodbye à mes frères et mes chères petites sœurs
Moi j’ai été condamné pour la balance de ma vie
Dans les barres de la prison

Moi j’ai roulé
Je m’ai mis à malfaire
J’avais la tête dure
J’ai rentré dans le tracas
Asteur je suis condamné pour la balance de ma vie
Dans les barres de la prison

Ma pauvre vieille maman
Elle s’a mis dessus ses genoux
Ses deux mains sur la tête, en pleurant pour moi
Elle dit, «Mmm, mmm»
Cher petit garçon
Moi je vais jamais te revoir
Toi tu as été condamné pour la balance de ta vie
Dans les barres de la prison

J’ai dit chère vieille maman
Pleure pas pour moi
Faut tu pries pour ton enfant, pour essayer de sauver son âme
De les flammes de l’Enfer

Si vous m’envoyez ces enregistrements-là (à mon adresse de courriel: josh8211@gmail.com ou checkez sous Contacter au-dessus), veuillez indiquer les renseignements ci-dessous, tout d’équels restera anonyme:

Âge:
Village natal:
Village actuel:
Langue natale:

Si la langue natale n’est pas le français,

Équand vous avez appris le français:
Comment vous avez appris le français:

Prière de diffuser ce post.

I’m looking for volonteers.

I’m doing a project about the difference between pronunciation when one sings versus when one speaks, so I need some volunteers from Louisiana who can send me two recordings: one in which you sing a song unaccompanied and another in which you speak the same lyrics. If you would like to help me but don’t know how to record your voice, I can record it using Skype, but that requires that you know how to use Skype.

The song is Les Barres de la prison, the version by Canray Fontenot below:

Here are the lyrics:

Goodbye chère vieille mom
Goodbye pauvre vieux pop
Goodbye à mes frères et mes chères petites sœurs
Moi j’ai été condamné pour la balance de ma vie
Dans les barres de la prison

Moi j’ai roulé
Je m’ai mis à malfaire
J’avais la tête dure
J’ai rentré dans le tracas
Asteur je suis condamné pour la balance de ma vie
Dans les barres de la prison

Ma pauvre vieille maman
Elle s’a mis dessus ses genoux
Ses deux mains sur la tête, en pleurant pour moi
Elle dit, «Mmm, mmm»
Cher petit garçon
Moi je vais jamais te revoir
Toi tu as été condamné pour la balance de ta vie
Dans les barres de la prison

J’ai dit chère vieille maman
Pleure pas pour moi
Faut tu pries pour ton enfant, pour essayer de sauver son âme
De les flammes de l’Enfer

If you send me these recordings (to my e-mail address: josh8211@gmail.com or look under Contact above), please indicate the details below, all of which will remain anonymous:

Age:
Hometown:
Current City:
First Language:

If your first language is not French,

When you learned French:
How you learned French:

Please spread the word.

Which candidates speak it?

None of them.

None of the candidates for governor of Louisiana speak French, that is. Well, Scott Angelle admits that he speaks it a bit (or maybe he’s just ashamed?), but the rest are absolutely anglophone, but that doesn’t mean that they don’t also support French in the state. So, I tried to figure out their histories and positions concerning French.

Scott Angelle has put out an ad in which he speaks French:

He acknowledges that he isn’t fluent, but he tries nevertheless, and he strongly supported efforts to allow drivers to add the title « I’m a Cajun » on their licenses. The funds generated by this program are passed on to the Fondation Louisiane for the program Escadrille Louisiane, even if they don’t add up to much.

I sent Mr. Angelle, as well as others, an e-mail asking some question about his position, but I only received a response from John Bel Edwards, or rather, from his aide:

This is MP Wray with the JBE campaign. John Bel is the only candidate with a record of supporting riding for programs like CODIFIL and French immersion programs in public schools when their funding was threatened. John Bel went toe to toe with Governor Jindal to support his French speaking colleagues in the legislature. As you are well aware, we have a sordid past that includes the suppression of the French language. We must preserve and grow this unique cultural heritage and never take it for granted. JBE has taken the votes that show he doesn’t just give this issue lip service.

And again another response after more questions about what he will do specifically:

Reinvesting in CODOFIL and our public schools will allow for the investment needed to promote the teaching of French. JBE is responsible for negotiating a quarter of a billion in funding increases for k-12 over the objections of Bobby Jindal and working with Acadiana legislators to restore CODOFIL funding.

We also have to reinvest in our museums in the Secretary of State’s office to ensure that preservation of the history of French in Louisiana remains a top priority. JBE has set out how he will deal with structural budget problems in order to be able to make these investments and find the revenue.

As for David Vitter, there’s nothing to say. Likewise for Jay Dardenne, who is mentioned in in an article on NOLA Française where the links are broken. Lets hope that the links to French won’t be broken by the next governor.

UPDATE:

There are other elections, too. Here’s what the candidates for Lieutenant Governor say about CODOFIL, and French in general. It seems to me that, while two of these candidates respond in French, they aren’t too fluent. In any case:

Thanks to Brad Nation, administrator of the Facebook Group Cajun French Vitrual Table Française, I have other information to share about Scott Angelle, candidate for governor. Mr. Nation contacted him to find out Mr. Angelle’s position in relation to French in Louisiana. Here is what he received as a response:

Scott is an avid supporter of our French culture and heritage here in Louisiana. He strongly believes in protecting and preserving the French language. Scott even speaks some Cajun French himself. He often uses the phrase pour moi c’est la Louisiane chaque fois tout le temps [for me it’s Louisiana each time all the time] as he encourages the people of Louisiana that he is solely focused on them and that our state has its greatest days ahead of us. Scott will always preserve our history and our diversity here in Louisiana. -Jessica Ragusa, Communications Director

Quels candidats le causent ?

Aucun d’entre eux-autres.

Aucun des candidats pour le gouverneur de la Louisiane cause français, c’est-à-dire. Bien, Scott Angelle admet qu’il le cause un peu (ou peut-être qu’il a juste honte ?), mais la balance est tout à fait anglophone, mais ça veut pas dire qu’eux-autres supporte égal le français dans l’état. Ça fait, moi, j’ai essayer de figurer leurs histoires et leurs positions par rapport au français.

Scott Angelle a publié une publicité dans équelle il cause français :

Il admet qu’il est pas courant, mais il essaie quand même, et il a fort supporté les efforts de permettre les automobilistes d’ajouter le titre « I’m a Cajun » sur les licences. Les fonds générés par ce programme sont passés à la Fondation Louisiane pour le programme Escadrille Louisiane, même si eux-autres vaut pas much.

J’ai envoyé à M. Angelle, ainsi qu’aux autres candidats, un courriel après poser des questions pour sa position mais j’ai reçu une réponse seulement de John Bel Edwards, ou bien, de son personnel :

C’est MP Wray de la campagne de JBE. John Bel est le seul candidat avec un dossier qui montre qu’il supporte des cavaliers législatifs pour les programmes comme le CODOFIL et l’immersion en français dans les écoles publics équand leurs financements étaient en danger. John Bel luttait bien contre gouverneur Jindal pour supporter ses collègues francophones dans la législature. Comme tu connais, nous-autres, on a un passé sordide qui comprend la suppression de la langue française. On doit préserver et promouvoir cet héritage culturel unique et jamais le tiendre pour acquis. JBE a voté d’une manière qui montre qu’il agit plutôt de juste japper. [traduit par l’auteur]

Et encore une autre réponse après plus de questions après ce qu’il fera précisément :

Réinvester dans le CODOFIL et nos écoles publics va nous permettre de promouvoir l’enseignement du français. JBE est responsable de négocier un quart d’un billion d’augmentations de financement pour le K-12 contre les objections à Bobby Jindal et de travailler avec les législateurs d’Acadiana pour ramener le financement de CODOFIL.

Nous-autres, on a aussi besoin de réinvester dans nos musées dans le bureau du secrétaire de l’État pour assurer que la préservation de l’histoire du français dans la Louisiane reste en priorité absolue. JBE a énuméré la manière qu’il va traiter les problèmes structurels du budget pour être capable de faire ces investements et trouver le revenu. [traduit par l’auteur]

Quant à David Vitter, il y a pas rien à dire. Pareillement pour Jay Dardenne, qui est mentionné dans un article sur NOLA Française éoù les liens sont cassés. Allons avoir espoir que les liens au français aillent pas être cassés par le gouverneur qui vient.

MISE À JOUR :

Il y a d’autres élections, itou. Voici ce que les candidats pour le lieutenant-gouverneur dit après le CODOFIL, et le français en général. Ça me semble que, tandis deux de ces candidats répondent en français, eux-autres est pas trop courants. En tout cas :

MISE À JOUR 2 :

Grâce à Brad Nation, l’administrateur du groupe Facebook Cajun French Vitrual Table Française, j’ai d’autres renseignements à partager après Scott Angelle, candidat pour le gouverneur. M. Nation l’a contacté pour savoir la position à M. Angelle en rapport au français dans la Louisiane. Voici ce qu’il a reçu comme réponse :

Scott est un défenseur avide de notre culture française et héritage icitte dans la Louisiane. Il croit fort à la protection et préservation de la langue française. Scott cause même du français cadien lui-même. Il use souvent la phrase pour moi c’est la Louisiane chaque fois tout le temps à mesure qu’il encourage le monde de la Louisiane qu’il se consacre seulement à lui et que notre état verra ses plus grands jours à l’avenir. Scott va toujours préserver notre histoire et notre diversité icitte dans la Louisiane. -Jessica Ragusa, Responsable de la communication. [traduit par l’auteur sauf les italiques]

Il faut un glossaire ?

Si ça vaut rien d’autre, le livre le plus récent de poésie à Kirby Jambon m’a fourni les sujets abondants après équels je peux écrire sur ce blogue (comme icitte, icitte, et icitte). Aujourd’hui, j’aimerais développer davantage l’idée de l’utilité de fournir un glossaire aux lecteurs qui parlent peut-être des variétés différentes du langage en équel une œuvre est écrite.

Pour commencer, la variété de langue est en général un concept difficile à ceux qui étudie pas la linguistique. Plussement, on pense en termes des langages et dialectes, éoù un langage serait quelque chose comme l’anglais ou le swahili et un dialecte serait quelque chose comme l’anglais américain ou l’anglais britannique. Les rapports entre différent de langues et différent de dialectes d’une langue sont beaucoup plus fluide que ça, en tout cas.

Guidry, R Grand-M'Man's Fine

Par exemple, le norvégien et le suédois sont considérés des langages différents, pourtant l’intelligibilité mutuelle entre les parleurs est bien fort. Là, ce qui se passe vraiment, c’est que ces deux pourraient être considérées des « dialectes » d’une langue scandinave, mais, grâce aux frontières politiques, eux-autres vise aux normes différentes : « le norvégien » dans le premier cas, « le suédois » dans le dernier. Ce phénomène de dépendance est connu comme la hétéronomie.

Dans le cas du français louisianais, pas fournir un glossaire d’une œuvre littéraire qu’on espère que d’autres francophones vont lire implique qu’on croit que sa variété fait partie d’une plus grande langue générique. En général, cette sorte d’hétéronomie aide à garder la cohésion et l’intelligibilité mutuelle lui-même au fil du temps, bien que ça attache plus d’importance à une variété qu’une autre. Si le français louisianais est un dialecte de n’importe quelle version standard du langage à équelle les parleurs visent, après partir du principe que le dernier est le « vrai » langage, là ça dévalue le premier.

Par contre, l’inclusion d’un glossaire suggère que l’œuvre en question est écrite en une variété qui est tellement différente qu’on peut le voir comme un langage distinct lui-même, quoique d’autres le comprennent peut-être. Cette position est plus paraille à la réalité des différences entre le norvégien et le suédois. La variété garde obligément le prestige dans ce scénario, joué aux Petites communions, puisqu’il y a pas de manière de le qualifier de version inférieure d’une variété plus idéale, mais on perdra paradoxalement l’assurance que les deux vont rester mutuellement intelligibles au fil du temps si cette idée se propage.

Et l’idée que le français louisianais et les autres variétés de français sont pas mutuellement intelligibles, ou que ça, c’est même pas le français, survit fort. Beaucoup de parleurs appelle même pas le langage le français du tout, mais tout simplement « le cadien », c’est-à-dire, « je parle cadien ». Ethnologue, un des catalogues le plus rigoureux et populaire des langues du monde, constate même que «selon certaines sources, les parleurs de cadien peuvent partiellement comprendre le français standard» [traduit par l’auteur; italiques ajoutés], comme pour dire que c’est dubitatif. Comme parleur allogène de français louisianais moi-même, j’ai souvent des fois vit l’expérience éoù je suis après causer longuement en français avec quelqu’un, et là, équand le sujet du français dans la Louisiane arrive plus tard dans la discussion, on soutient qu’on en comprend pas un mot. Mon usage serait peut-être pas tout à fait de manière native, mais se rapproche sûrement de la variété assez bien qu’être capable de me comprendre devrait équivaut à être capable de comprendre un parleur natif, pourtant c’est comme si, dans sa tête, on imagine que le français louisianais est tellement différent que ça doit pas être le langage qu’on est après entendre si on est capable de le comprendre.

À la fin, le choix d’ajouter un glossaire à une œuvre littéraire en français louisianais a un sens beaucoup plus politique ou symbolique que n’importe quoi d’autre. Équand M. Jambon en ajoute un à son livre de poésie, ça change pas automatique le fait que la plupart de l’œuvre est clairement en français louisianais, ça soutient simplement mieux, par hasard ou non, l’idée que ces variétés de français varient si tant qu’eux-autres peut être vues comme des langues séparées. L’implication d’arriver à un consensus d’une pareille vue a peut-être pour espérer un post ultérieur.

Do we need a glossary?

If nothing else, Kirby Jambon’s most recent book of poetry has provided me with a number of topics to write about on this blog (like here, here, and here). Today, I’d like to expand more on the idea of the usefulness of providing glossaries to readers who may speak different varieties of the language a work is written in.

Language variety is generally a difficult concept to begin with for those who don’t study linguistics. Usually, we think in terms of languages and dialects, where a language would be something like English or Swahili and a dialect would be something like American English or British English. Relationships between various languages and various dialects of a language are a lot more fluid than that, though.

Guidry, R Grand-M'Man's Fine

For instance, Norwegian and Swedish are considered different languages, yet mutual intelligibility between speakers is very high. What’s really happening here is that these two could be considered « dialects » of one Scandinavian language, but, because they’re separated by political borders, they both aim at different standards: « Norwegian » in the former case, « Swedish » in the latter. This phenomenon of dependency is known as heteronomy.

In the case of Louisiana French, not providing a glossary for a literary work that is expected to be read by other francophones implies that one believes their variety to be a part of a larger umbrella language. In general, this sort of heteronomy helps maintain cohesion and mutual intelligibility itself over time, though it also places more value on one variety than the other. If Louisiana French is a dialect of some standard version of the language that speakers aim for, under the assumption that the latter is the « true » language, then it devalues the former.

On the other hand, the inclusion of a glossary suggests that the work in question is written in a variety that is so different that it can be seen as its own separate language, even though others might understand it. This is a position more akin to the reality of the difference between Norwegian and Swedish. The variety certainly maintains its prestige in this scenario, played out in Petites communions, as there’s no way to label it as a sub-par version of a more idealized variety, but one ironically loses any assurance that the two will remain mutually intelligible over time if this idea propagates.

And the idea that Louisiana French is not mutually intelligible with other varieties of French, or that it’s not even French, is quite alive. Many speakers don’t even refer to the language as French at all, but simply as « Cajun, » as in, « I speak Cajun. » Ethnologue, one of the most thorough and popular catalogs of languages of the world, even states that « reportedly, Cajun speakers can partially understand standard French » [my italics], as if to say it’s questionable. As a non-native speaker of Louisiana French myself, I’ve often had experiences where I’ve spoken in French with someone at length, and then, when the subject of French in Louisiana comes up later in the discussion, they claim that they can’t understand a word of it. My usage may not be completely native-like, but it certainly approximates the variety well enough that being able to understand me should equate to being able to understand native speakers, yet it’s as if, in their minds, they imagine Louisiana French as so different that it must not be the language they’re hearing if they’re able to comprehend it.

Ultimately, the choice of a adding a glossary to literary works in Louisiana French has much more political or symbolic meaning than anything else. When Mr. Jambon adds one to his book of poetry, that doesn’t automatically change the fact that the majority of the work is clearly in Louisiana French, it simply lends a little bit more support, inadvertently or not, to the idea that these varieties of French differ from eachother enough that they can be viewed as separate languages. The implications for such a view becoming consensus may need to wait until a later post.

Le chemin de la machine.

Après continuer sur le sujet de la manière de créer un univers improvisé d’immersion linguistique (icitte et icitte), je voudrais parler après le fait de se perdre.

Malheureusement, j’ai travaillé dans un magasin AT&T. Cependant, ça m’a conduit à passer plusieurs interactions avec des Louisianais que j’aurait peut-être pas passé autrement, telle qu’avec la vieille Vietnamienne que j’ai un jour aidé à arranger son haut-parleur Bluetooth. La situation était un petit brin difficile puisque moi, je parlais pas vietnamien et elle, elle parlait pas bien anglais, mais on s’a démêlé. Proche de la fin, j’ai par accident tapé un bouton qui a fait l’appareil commencer à parler et ça que j’ai entendu était le français. Ça s’adonnait que cette femme pouvait parler finiment français, ça fait on a ainsi fini.

La combinaison du fait d’être apparemment un groupe étriqué et d’être d’un pays que la France a contrôlé signifie que beaucoup de Vietnamiens sont peut-être dans une situation linguistique similaire. Ça qui est cependant important, c’est que la machine de cette femme était après parler français.

Les GPS parlent égal français. Ces petites boîtes qui nous permettent de drive sans une pensée de place en place pourraient le faire en français, si ça, c’est le langage qu’on a envie d’apprendre. Ça a peut-être l’air d’une possibilité effarouchante, surtout si la comprenure orale est le point faible de quelqu’un, mais ça, c’est exactement la raison que c’est bien une bonne idée.

Dans les situations de la vraie vie, on a pas toujours le temps ou la capacité de sortir un dictionnaire ou demander à son interlocuteur de répéter ça qu’on a dit cinq fois ; les vraies interactions linguistiques vont vite avec un hourra de pressions. Ça se passe égal équand on essaie d’user un z-outil important qui est pas trop familier.

L’avantage de l’usage des GPS de cette manière est aussitte que lotres vocabulaires sont obligément bornés. Eux-autres a plus ou moins pour dire les affaires comme « vire à droite » et « continue tout droite », et ça, c’est proche tout. Ça veut dire que le vocabulaire d’un utilisateur a pas besoin d’être particulièrement grand non plus. Un apprenant peut avoir un inventaire simple des mots à son service et là être toujours à un niveau suffisant pour soit comprendre tous les mots usés de l’appareil soit avoir seulement besoin d’apprendre à reconnaître plusieurs mots supplémentaires.

Le fait que l’information communiquée des GPS est toujours bien importante dans un sens pratique improuve davantage lotre utilité. Qui pourrait être pire que se perdre dans un univers linguistique étranger, demander le chemin à quelqu’un, là pas être capable d’y comprendre ? S’habituer à dépendre d’écouter le chemin en un langage cible de quelqu’un avant de jamais se perdre pourrait changer une situation tendue à rien qu’une agacerie mineure et une occasion de retrouver la satisfaction des facultés linguistiques de quelqu’un équand la situation est rarrangée.

The way of the machine.

Continuing on the topic of how to create a makeshift language immersion environment (here and here), I’d like to talk today about getting lost.

Unfortunately, I used to work at an AT&T store. However, this led many interactions with Louisianians that I may have never had otherwise, such as the older Vietnamese woman I helped one day with her bluetooth speakerphone device. The situation was a bit difficult because I don’t speak Vietnamese and she didn’t speak English very well, but we worked through it. Near the end, I accidentally hit a button that caused the device to start speaking and what I heard was French. It just so happened that this woman could speak French perfectly fine, so we finished up as such.

The combination of being a seemingly insular group and being from a country which was once ruled by the French means that many Vietnamese people are probably in a similar linguistic situation. What’s important here is that this woman’s device was speaking French, though.

GPSs also speak French. These little boxes that allow us to mindlessly drive from location to location without a thought could actually be doing so in French, if that’s the language one wishes to learn. This may seem like a frightening prospect, particularly if listening comprehension is one’s weak point, but that’s exactly why it’s such a good idea.

In real life situations, one doesn’t always have the time or ability to pull out a dictionary or ask their interlocutor to repeat what they said five times; real linguistic interactions are fast-paced and full of all types of pressures to perform. That is also what happens when attempting to use an important tool in a language that’s not particularly familiar.

The advantage of using GPSs in this way is also that their vocabularies are necessarily limited. They essentially have to say things like « turn right » and « continue straight for 40 miles, » and that’s about it. This means that a user doesn’t have to have a particularly large vocabulary themselves. A learner can have a really basic inventory of words at their disposal and still be at a sufficient level to either understand every word being used by the device or to only need to learn to recognize a few extra words.

The fact that the information communicated by GPSs is also very important in a practical sense further enhances their usefulness. What could be worse than getting lost in a foreign language environment, asking someone for directions, then not being able to comprehend them? Learning to rely on getting directions in one’s target language before ever becoming lost could turn a tense situation into nothing more than a minor irritation and an opportunity to find new satisfaction in one’s language faculties when the situation is resolved.

« Older posts Newer posts »

© 2024 Josh McNeill

Theme by Anders NorenUp ↑