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Know where yat.

Ya know, I’ve listened to all of Harry Connick, Jr.’s albums, but I’ve never heard him speak. He recently appeared on the Late Show with Stephen Colbert and so I heard him:

At the beginning, I noticed that he was speaking Yat, meaning the variety of English spoken in New Orleans. At that moment, he was addressing Jon Batiste, who also comes from New Orleans, but as the interview went on, it seemed to me like he changed his register to something more general, seeing as I could no longer hear any Yat features very well. For someone who is still so closely linked to the area that he came from but who has worked elsewhere for so long, with great success, I’m not surprised that he seems to maintain the two varieties, and this here is a great example of how quickly they can switch in a situation where the two help express the totality of one’s character. In my opinion, that’s what on loses when one loses their native language due to the idea that it’s not worth much: one’s totality.

Reconnaître éoù le yat.

Vous connaissez, j’ai écouté tous les albums à Harry Connick jr, mais je ne l’ai jamais entendu parler, moi. Il a récemment paru sur le Late Show avec Stephen Colbert et je l’ai donc entendu:

Ce que j’ai noté au début, c’est qu’il était après parler en yat, c’est-à-dire la variété de l’anglais parlée à la Nouvelle-Orléans. À ce moment-là, il était après s’adresser à Jon Batiste, qui devient également de la Nouvelle-Orléans, mais à mesure que l’interview continuait, ça m’a semblé qu’il a changé son registre en quelque chose de plus général, puisque moi je ne pouvais plus bien entendre les traits yatais. Pour quelqu’un qui est toujours si étroitement lié à sa région natale mais qui travaille depuis longtemps ailleurs, avec grand succès, je ne m’étonne pas qu’il semble garder les deux variétés, et ça-là, c’est un bon exemple de combien vite que ça peut changer dans une situation éoù les deux aident à exprimer la totalité de son caractère. D’après moi, c’est ça qu’on perd équand on perd sa langue natale à cause de l’idée que ça ne vaut pas much: sa totalité.

After there being nothing that you can do before.

As always, Donald Trump finds himself in a controvery. This time, he suggested that 2nd amendment supporters will be able to stop the nomination of Supreme Court justices that aren’t supporters themselves:

Here, we have a temporal language problem. Trump speaks, usually, in an epenthetic way, that is to say he inserts small clauses in phrases that have nothing to do with the current phrase. He does this to mitigate the effect of phrases that might be offensive or to remind us that he’s the greatest man in the world (that’s clearly false, so he has to remind us), but on this occasion, he created a temporal incongruence. Here’s the full phrase:

« If she gets to pick her juges, nothing you can do, folks, although the 2nd amendment people, maybe there is, I don’t know. »

When Trump states the clause nothing you can do, he uses the present tense in an ambiguous way. It can describe either the present tense or the future tense. What determines the tense is the tense of the phrase in which the clause is found: If she gets to pick her juges. This clause can only mean the future, because she is completely incapable of picking a justice unless she wins the presidency in the future. This marks the rest of the utterance as in the future, after the election, including the clause nothing you can do. As such, there’s only one interpretation: Trump suggests that someone assassinate, with a gun, either the president or the judges, but Trump says that the clause is linked to that which would have happened before the election:

I have no doubte that that’s what Trump meant, but the way in which he said it renders a different meaning. The problem isn’t deciding if he was really promoting the assassination of Clinton or the justices, as the media is debating, it’s deciding if he endangered these people, to which I respond: yes, he doesn’t reflect on what he says, ever, and that is very very dangerous as a president.

Après qu’il n’y aura rien que vous pouvez faire avant.

Comme toujours, Donald Trump se trouve dans une controverse. Cette fois, il a suggéré que les partisans du deuxième amendement pourront arrêter les nominations au Cour suprême des juges qui ne sont pas des partisans eux-même:

Icitte, nous autres, on a un problème langagier temporel. Trump parle, d’habitude, d’une manière bien épenthétique, c’est-à-dire il intercale de petites propositions dans les phrases qui n’ont pas rien à voir avec cette phrase actuelle. Il fait ça pour atténuer l’effet des phrases qui sont peut-être offensantes ou pour nous rappeler qu’il est le meilleur homme du monde (c’est bien évident que ça c’est faux, ça fait qu’il doit nous rappeler), mais dans cette occasion-là, ça a créé une incongruence temporelle. Voilà la phrase complète, traduite par moi:

«Si elle a l’occasion de choisir les juges, rien que vous pouvez faire, le monde, bien que les partisans du deuxième amendement, peut-être qu’il y a quelque chose, moi je ne connais pas.»

Équand Trump prononce la proposition rien que vous pouvez faire, il use le temps du présent d’une manière ambiguë. Ça peut dépeindre soit le temps du présent soit le temps du futur en anglais, et je crois en français, itou. Ce qui détermine le temps, c’est le temps de la phrase dans équelle la proposition se trouve: Si elle a l’occasion de choisir les juges. Cette proposition-icitte, ça ne peut vouloir dire rien que le futur, à cause qu’elle est tout à fait incapable de choisir un juge à moins qu’elle aura remporté la présidence à l’avenir. Ça marque la balance de l’énoncé comme à l’avenir, après l’élection, y compris la proposition rien que vous pouvez faire. Ainsi, il n’y a rien qu’une interprétation: Trump suggère que quelqu’un assassine avec un fusil soit la présidente soit les juges, mais Trump dit que la proposition est reliée à ce qui s’aurait passé avant l’élection:


«Les médias veulent à tout prix détourner de la position à Clinton sur le 2A. J’ai dit que les pro-2A doivent organiser et voter pour sauver notre Constitution.»

Moi, je n’ai aucun doute que ça, c’est ce que Trump voulait dire, mais la manière d’équelle il l’a dit a rendu un autre sens. Le problème n’est pas de décider s’il était après promouvoir vraiment l’assassin de Clinton ou des juges, comme les médias est après débattre, c’est de décider s’il a mis en danger ces aucuns, à quoi moi je réponds: oui, il ne pense pas après ce qu’il dit, jamais, et ça c’est bien bien dangereux en tant que président.

Translating English to English.

There’s a post at Language Log on The Jeremy Kyle Show, where the guests speak varieties of English that even the host can’t understand, and me neither, as a native speaker of English:


The post at Language Log.

What I find interesting, is that I start to think about what I’m hearing as if it’s not English, as if it’s first necessary to find the boundaries of the words even before starting to parse them as something meaningful. This happens as soon as I fail to understand two or three adjacents words.

Something I’ve been thinking about for a few months is the lack of discussion on psycholinguistics in the sociolinguistics literature as well as the formal linguistics literature. Things like this seem to me like a good place to start.

I intend to start posting some small articles like this, seeing as it’s been a long time since I haven’t had the time to write some real posts.)

Après traduire l’anglais en anglais.

Il y a un post à Language Log sur The Jeremy Kyle Show, éoù les aucuns présentés causent des variétés d’anglais que l’hôte ne peut même pas comprendre, et moi non plus, en tant que locuteur natif d’anglais:


Le post à Language Log.

Ce que je trouve intéressant, c’est que moi, je commence à penser après ce que j’entends comme si ce n’est pas l’anglais, comme s’il faut premier trouver les frontières des mots même avant de commencer à les analyser comme quelque chose avec du sens. Ça se passe aussitôt que je ne réussis pas à comprendre deux ou trois mots adjacents.

Quelque chose après équel je jongle depuis quelques mois, c’est le manque de discussion sur la psycholinguistique dans la documentation sociolinguistique ainsi que la documentation linguistique formelle. Des affaires comme ça me semblent un bon point de départ.

(J’ai idée de commence à poster de petits articles comme ça, puisque je n’ai pas de temps depuis longtemps d’écrire de vrais posts.)

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