Mois : mars 22, 2015

Super Dimanche.. Super Sunday.. Dimanche Magnifique ?

La Louisiane présente un problème intéressant équand il s’agit des néologismes. Y a les événements culturels qui sont bien connus avec les titres en anglais, mais comment ils s’appellent en français éoù tout quelqu’un comprend déjà l’anglais ? Par exemple, le Super Sunday sors de se passer à la Nouvelle-Orléans. Cette fête est une des fêtes des Indiens du Mardi Gras, éoù eux-autres parade tout au long le voisinage Central City, mais quoi ce qu’on appelle ça ? « Le Super Sunday » est clair, pourtant c’est l’anglais. « Le Super Dimanche » est plutôt le français, mais le français de la France. « Le Dimanche Magnifique » pourrait aller, c’est local, mais la signification est pas complètement la même. Dans un pays éoù l’anglais est un langage étranger, on arrangerait ce problème par la réflexion sur soit que le nom est aussi fort qu’on va le reconnaître sans le traduire ou que le nom exige une traduction pour être compris. Dans la Louisiane, tout chacun va le reconnaître sans le traduire parce que l’anglais est la langue dominante.

Peut-être un exemple qui est même plus difficile est « le second line », ou « la deuxième affilée ». Ça, c’est une parade traditionnelle à la Nouvelle-Orléans et, au même temps, le titre est un nom composé qui signale pas clair ça qui veut dire, mais proche tout quelqu’un qui reste en Ville va le comprend en anglais. Ça se fait, on devrait le quitter rester en anglais ou le changer en français ? Comment ce changement arriverait jamais si pas personne avoir besoin de trouver vraiment une version française du mot pour le comprendre ? Moi, j’ai pas les réponses à ces questions mais je suppose ça, c’est une des raisons que les mots comme « drive », « peanut-beurre », et « gone » ont arrivé dans le français louisianais.

En tout cas, je voudrais vous laisser avec ces vidéos du Super Sunday.. ou Dimanche Magnifique.. peu importe.

C’est dans le Jambon.


C’est-à-dire, Kirby Jambon. Moi, j’ai dernièrement parlé pour l’importance de la musique dans la Louisiane, à propos du maintien de la langue, et j’ai parlé pour l’importance de l’usage du français dans les biznisses. Un article récent, dans l’Advertiser, signale ces idées, pas rares, ainsi que la participation augmentée de CODOFIL. Tout ça est vraiment magnifique, et doit continuer, mais on doit pas oublier que faut élargir le domaine de l’usage du langage aussitte. Comme Barry Ancelet, un folkloriste célèbre dans la Louisiane, dit dans l’article :

Y a deux manières principales que le maintien ou la revitalisation des langues peut arriver et une des eux . . . est produire des affaires de tel intérêt que le monde veut viendre là. Ça les intéresse, ça les attire. [ma traduction]

Quelle meilleure manière de mettre en valeur une œuvre créative que de décerner un prix à quelqu’un, comme l’Académie française a récemment fait équand ça a décerné le Prix Henri de Régnier à Kirby Jambon pour son livre de poésie, Petites communions : Poèmes, chansons, et jonglements. À mon opinion, le moment éoù Dewey Balfa a retourné dans la Louisiane après avoir reçu une ovation debout au Newport Folk Festival en 1964 est vraiment comparable à ça. Dans le premier cas, on a trouvé une validation externe pour la musique cadienne, là dans le dernier, on la trouve pour la littérature française de la Louisiane. Ce moment-icitte pourrait être décisif pour la littérature dans la Louisiane. Ça fait pas longtemps que la croyance qu’on pourrait pas écrire le français louisianais était commune, qui est une idée qui dure même aujourd’hui, mais asteur, nous-autres, on a pas seulement la preuve que c’est possible à l’écrire, mais que le monde apprécie l’art qu’on peut créer équand on écrit ce langage.

Le Pourim, à la mode Nouvelle-Orléanais.

Rava déclare que « l’on doit « se parfumer » (s’enivrer) à Pourim jusqu’à ne plus pouvoir distinguer « maudit soit Haman ! » de « béni soit Mardochée ! » ». – Wikipédia

C’est pas clair si eux-autres était assez tchaques pour ça, mais eux-autres était après passer un bon temps, ça, c’est vrai. Moi, je suis pas juif et j’ai même jamais entendu du Pourim, mais j’ai pris un bon verre de vin moi-même.

Le Pourim est une fête éoù les Juifs célèbrent le fait qu’eux-autres a survi le complot à Haman, ça qui aurait achevé tout chacun. Pendant la fête, c’est commun de lire la meguila, faire les dons aux pauvres, manger, et boire (comme déjà dépeint). J’ai en effet trouvé une vidéo d’une parade, compris les costumes, mais je crois que ça, c’est pas la norme. Mais, à la Nouvelle-Orléans, y aurait jamais une autre manière de célébrer un jour comme ça ? Mais non.

La culture de la Nouvelle-Orléans, la exigence de parader, amène en publique tout ça qui serait privé. Ça crée l’occasion à exprimer nos différences dans une manière qui est une partie de la culture de tout quelqu’un. C’est ça, qui me convainc que cette place est spéciale. Nous-autres, on se réjouit de nos différences, mais on le fait ensemble, après faire un gombo unique, comme on dit.

Le vietnamien, partout à l’Est.

Ça fait, j’ai été un peu en retard sur les postes parce que le Mardi Gras. J’avais pour créer un costume avec les moulins à vent, assister aux parades quotidiennes et, peut-être le plus important activité, manger du gâteau des rois, comme celui-là-ici. Ce gâteau devient de Dong Phuong à la Nouvelle-Orléans Est, à éoù j’ai accompagné mon amie pour qu’elle pouvait en acheter un.

Bien que je reste icitte depuis plus de deux ans, j’ai jamais été à l’Est, éoù y a une grande population vietnamienne. Ça que j’ai trouvé là était l’écriture tout partout en vietnamien, sur les affiches, sur les châssis, sur les magasins, sur tous les produits aux magasins. Le vietnamien est un langage de biznisse à l’Est. Les caissiers le parlent par défaut comme si on doit le comprendre si on veut faire du commerce là. Ça m’a l’air que le vietnamien est peut-être plus institutionnalisé là que le français l’est d’ailleurs dans la Louisiane, mais ça, c’est difficile à dire ça pour moi, plusque j’ai pas parcouru l’état de trop.

J’ai idée de savoir si on peut parler français là aussitte, comme une partie du projet à élaborer la map des biznisses francophones dans la Louisiane. Pendant j’était après travailler chez AT&T, j’ai rencontré une vietnamienne qui parlait français, mieux qu’anglais. Elle était manière âgée, ça fait peut-être ça, c’est encore commun parmi les vieux. J’ai entendu dire que ça se passait dans les paroisses Terrebonne-Lafourche, que les francophones était capable à parler mieux avec les vietnamiens en français qu’en anglais. Ça serait intéressant si les vietnamiens deviendraient les francophones les plus nouveaux dans la Louisiane, après aider à préserver le langage. Moi, je doute que ça va arriver, mais qui connaît.

© 2024 Josh McNeill

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