C’est la même affaire
It’s the same thing
C’est la même chose

D’être assis icitte en silence
Après guetter les mains de la pendule
De demander pour le temps
“What time is it?”
Ça fait beau.

C’est la même affaire
It’s the same thing
C’est la même chose

De se frotter les doigts en silence
Après guetter les ronds de tes yeux
De parler pour la fin de semaine
“And the one before that?”
Ça s’a passé pareillement

C’est la même affaire
It’s the same thing
C’est la même chose

De s’en aller en silence
Après sourire avec les lèvres prudentes
De demander quoi faire
“Didn’t you have work to do?”
Je suppose je vas jamais connaître

Mais allons parler en code
Allons prétendre
Ça c’est la même chose

Ça c’était un autre devoir de ma classe de français cadien. Ça veut dire prendre avantage de la diglossie, l’extension sémantique opposée, et la variation dialectale pour continuer de mon idée de la dernière poste sur ce qui se perd équand un langage meurt.

(Ça c’est mon premier essai d’écrire un poème en français ça se fait sois doux.)