Étiquette : français louisianais (Page 2 of 2)

Et tous les chanteurs vont toujours chanter après les cœurs cassés, suite.

J’ai dernièrement écrit après le nouvel album à Feufollet, Two Universes, plus ou moins pour dire que c’est unique que ça a switché de chanter purement en français à chanter pleusement en anglais. C’est pas sans précédent de trouver les musiciens qui a commencé à user d’autres langages, particulièrement si l’autre langage est l’anglais, mais l’histoire à Feufollet et le créneau que ça s’a taillé donnent l’impression que ça, c’est plus remarquable.

Les implications pour cette décision linguistique pourraient égal épailler au-delà du son et l’image à Feufollet. Peut-être la bande la plus populaire dans la musique cadienne à ce moment-là, ça, c’est probablement dans une position à redéfinir ça qu’est la musique cadienne. Tout comme le zaricot, le français pourrait devenir une circonstance occasionnelle au lieu d’une particularité si d’autre monde suit son exemple. On pourrait même voir ça comme du soutien fort pour les tendances plus habituelles de plusieurs d’autres groupes dans la musique cadienne qui sont aussitte bien connus, comme le Pine Leaf Boys ou le Red Stick Ramblers, à saupoudrer lotres albums des chansons anglaises.

J’ai pas mentionné cette tendance dans mon post dernier parce que le Pine Leaf Boys et le Red Stick Ramblers les deux usent l’anglais dans les chansons qui sont pas d’origine cadienne. Le premier peut être entendu après chanter des tunes à Jerry Lee Lewis en anglais pendant les concerts mais ça traduit jamais les numéros classiques à Belton Richard, tandis que le dernier a l’air de chanter en anglais équand ça joue les chansons de western swing. En fait, le western swing est chanté en anglais et en français dans la Louisiane depuis les années 1940 par les aucuns comme Harry Choates, au point éoù quelques-uns usent le terme cajun swing. C’est proche comme si les bandes ont plus de liberté d’abandonner le français à mesure que la musique devient en moins à moins cadienne en matière des autres caractéristiques musicales, qui explique peut-être partiellement quoifaire Feufollet est après s’avancer dans la même direction à mesure que son son devient en moins à moins ancré dans la tradition.

Nous-autres, on parle principalement anglais comme notre langue première, ça fait c’est pas si fou de composer les chansons en anglais. Mais une bonne partie de la manière qu’on a construit notre carrière était accrochée après le bord de la musique qu’il s’agissait de la préservation culturelle, ça fait on va voir si le chant en anglais va bousculer le monde. On a fait pendant longtemps l’affaire préservation culturelle, et droite asteur on veut juste être auteurs-compositeurs-interprètes et fait surtout de l’art. –Chris Stafford de Feufollet après causer pour le chant en anglais dans un interview dans Oxford American [ma traduction]

C’est égal possible que les membres de Feufollet sont après figurer que le français est pas un élément nécessaire de la musique cadienne, ou peut-être même de l’identité cadienne, ou peut-être eux-autres regarde simplement plus lotre musique comme la musique cadienne. C’est intéressant de noter que M. Stafford dépeindrait encore l’action de chanter en français comme préservation après l’avoir fait pendant si longtemps, avec au moins deux membres de la bande qui ont grandi avec l’éducation d’immersion française. Quoifaire ça, c’est pas lotres langages principaux ? Quoifaire ça a pas devenu un élément normal de lotres vies ? Sont les activités incompatibles la composition de chansons et la préservation de la langue ? Et quoi ce que ça signifie au sujet de l’avenir du français dans la Louisiane puisque même le monde qui a vit l’éducation d’immersion et qui use professionnellement le français regarde l’usage du langage simplement comme la préservation ?

Les paroles de la chanson titre Two Universes, partiellement traduites et citées dans le titre de ce post, sont peut-être de la preuve de l’idée que M. Stafford et ses padnas sont après repenser ça que veut dire être un Cadien de la Louisiane. Autrefois, les Louisianais aurait pu parler de l’état proche comme son propre pays, éoù on appelle juste « les Américains » à ceux qui deviennent d’ailleurs, mais ces deux univers s’ont vraiment abordé, et peut-être ça, c’est tel que ça doit être. Pour ceux d’entre nous-autres qui ont encore espoir que le français reprenne sa force dans la Louisiane, cependant, ce sentiment donne à jongler.

La manière que vous-autres parle est magnifiquement correcte.

J’ai perdu la trace du nombre de fois que j’ai eu la « discussion » avec le monde. C’est çar dans équel ce maudit mot « dialecte » paraît et, tout à coup, on ramanche toutes espèces des méli-mélanges et des jugements. Ce mot a des associations tellement alambiquées pour ceux qui étudie pas explicitement le langage comme une science que c’est souvent même compris comme une attaque à son capacité linguistique équand on a vraiment l’idée opposée. Ça se passe réglé équand on est après expliquer aux locuteurs natifs du français louisianais que lotre langage est un dialecte du français, pour le faire égal en valeur aux n’importe quel d’autres variétés du français, après comprendre le français de référence, et lotre réponse est de la fureur qu’on diserait du mal de quelque chose qui yeux est si important.

Peut-être le cas le plus clair de mauvaise conceptualisation regrettable est le cas de l’anglais afro-américain, que son nom peut susciter un débat. Je pense que ça serait impossible de couverre et expliquer tout de ce galimatias dans un seul post, même si je me concentrerais seulement sur l’anglais afro-américain, mais un bon point de départ est peut-être le papier que j’ai écrit pendant mon premier semestre au collège et de quelque manière oublié d’afficher, intitulé Ebonics and Prejudice sous Écrits au-dessus. Tous les jours, moi, je travaille personnellement avec ce problème comme tuteur dans un collège communautaire et c’est après me conduire à la conclusion que les écoles qui servent pleusement les locuteurs des dialectes non standards devraient être traitées de la même façon que ceux qui ont pour s’occuper un grand nombre d’étudiants que ses langages natales sont pas l’anglais en ça qui concerne le soutien financier.

Pour ceux qui ont grandi après parler les dialectes (de n’importe quel langage) qui sont non standard : apprenez les autres manières de parlage pour que vous-autres peut écrire pour un journal ou donner une lecture dans une conférence académique, mais lâchez pas la manière que vous-autres parlait pendant vous-autres grandissait. C’est parfaite telle.

Et tous les chanteurs vont toujours chanter après les cœurs cassés.

Réjouissez-vous ! Feufollet a enfin sorti son nouvel album après cinq ans et un changement important de line-up. Ce premier single peut résumer le résultat :

Peut-être la première affaire que vous-autres va repérer, bien sûr la première affaire que moi, j’ai repérée, c’est que la nouvelle arrivée, Kelli Jones-Savoy, est après chanter en anglais. Mme Jones-Savoy est pas du tout une nouvelle arrivée en matière de la musique cadienne en général, quand même, après avoir joué dans le groupe T’Monde, qui se spécialise en chansons traditionnelles cadiennes, depuis 2011. Elle est fort capable de chanter en français et chante ainsi dans trois des quatre morceaux en français sur cet album de onze morceaux, en fait. Les figures comme ça sont étonnantes, pour même, équand on songe que les seuls enregistrements que Feufollet a produits en anglais depuis son début y a plus de dix ans sont trois chansons modestes sur l’EP Color Sessions, qui ont été écrites par la bande rock psychédélique Brass Bed, de Lafayette aussitte.

Ma propre études sur le sujet a trouvé que le français est un marqueur bien classé de la musique cadienne, qui signifie que ça, c’est pas seulement un développement notable parce que c’est différent pour Feufollet, mais égal parce que c’est différent pour ce genre de musique entièrement. Eux-autres est sans doute pas les premiers musiciens cadiens à avoir fait ce changement–Zachary Richard récorde des chansons en anglais à partir de 1977 et le swamp pop est toujours chanté en anglais–mais la situation à Feufollet est différente pour plusieurs raisons.

Zachary Richard récorde réglé la musique en anglais depuis le début de sa carrière, proche après suggérer qu’il voulait tout de suite pas être catalogué dans les conventions de la musique cadienne. En fait, sa carrière a pas commencé même dans la Louisiane, et il avait pas l’air de vouloir rester là bien longtemps équand il revenir back. On peut justement demander si son usage d’anglais est simplement une signe de son malaise de s’associer trop collé avec la Louisiane. Pas rien de ça est vrai pour Feufollet, au contraire, qui se plante à Lafayette depuis le début de sa carrière, lui, et qui a passé ses premières années après jouer rien que les chansons traditionnelles, même après les comprendre sur ses deux sorties majeures qui ont venu plus tard, Cow Island Hop et En Couleurs. Même équand c’est donc après expérimenter, on peut facile imaginer que tout ça que ça fait provient de ce germe initial de respect.

Bien que Feufollet est connu pour ses expérimentations, sa musique comprend proche toujours beaucoup des marqueurs bien classé de la musique cadienne. Ça joue des accordéons et des violons et ça swingue aux deux-pas et aux valses, comme tout bon artiste cadien. Ces caractéristiques s’ont pic à poc perdu dans le répertoire à Zachary Richard, au point que sa version de la chanson traditionnelle Colinda en 1979 était plus ou moins rien que du reggae. C’est là que le swamp pop devient aussitte une pauvre comparaison à Feufollet. Le swamp pop est impossible à distinguer de n’importe quel d’autre musique R&B qui a provenu des années 1950, excepté que ça, c’était joué par des aucuns de la Louisiane qui s’auraient peut-être classé comme des cadiens. Et ouais, l’identité s’a avéré être un marqueur aussi fort que le français dans mon étude, mais pas un marqueur assez fort que ça, c’était plus important que les violations régulières des marqueurs les plus forts.

C’est clair que Feufollet est après faire quelque chose d’unique avec la sortie de l’album Two Universes, mais une discussion des implications va espérer jusqu’à un autre post.

C’est dans le Jambon.


C’est-à-dire, Kirby Jambon. Moi, j’ai dernièrement parlé pour l’importance de la musique dans la Louisiane, à propos du maintien de la langue, et j’ai parlé pour l’importance de l’usage du français dans les biznisses. Un article récent, dans l’Advertiser, signale ces idées, pas rares, ainsi que la participation augmentée de CODOFIL. Tout ça est vraiment magnifique, et doit continuer, mais on doit pas oublier que faut élargir le domaine de l’usage du langage aussitte. Comme Barry Ancelet, un folkloriste célèbre dans la Louisiane, dit dans l’article :

Y a deux manières principales que le maintien ou la revitalisation des langues peut arriver et une des eux . . . est produire des affaires de tel intérêt que le monde veut viendre là. Ça les intéresse, ça les attire. [ma traduction]

Quelle meilleure manière de mettre en valeur une œuvre créative que de décerner un prix à quelqu’un, comme l’Académie française a récemment fait équand ça a décerné le Prix Henri de Régnier à Kirby Jambon pour son livre de poésie, Petites communions : Poèmes, chansons, et jonglements. À mon opinion, le moment éoù Dewey Balfa a retourné dans la Louisiane après avoir reçu une ovation debout au Newport Folk Festival en 1964 est vraiment comparable à ça. Dans le premier cas, on a trouvé une validation externe pour la musique cadienne, là dans le dernier, on la trouve pour la littérature française de la Louisiane. Ce moment-icitte pourrait être décisif pour la littérature dans la Louisiane. Ça fait pas longtemps que la croyance qu’on pourrait pas écrire le français louisianais était commune, qui est une idée qui dure même aujourd’hui, mais asteur, nous-autres, on a pas seulement la preuve que c’est possible à l’écrire, mais que le monde apprécie l’art qu’on peut créer équand on écrit ce langage.

Le vietnamien, partout à l’Est.

Ça fait, j’ai été un peu en retard sur les postes parce que le Mardi Gras. J’avais pour créer un costume avec les moulins à vent, assister aux parades quotidiennes et, peut-être le plus important activité, manger du gâteau des rois, comme celui-là-ici. Ce gâteau devient de Dong Phuong à la Nouvelle-Orléans Est, à éoù j’ai accompagné mon amie pour qu’elle pouvait en acheter un.

Bien que je reste icitte depuis plus de deux ans, j’ai jamais été à l’Est, éoù y a une grande population vietnamienne. Ça que j’ai trouvé là était l’écriture tout partout en vietnamien, sur les affiches, sur les châssis, sur les magasins, sur tous les produits aux magasins. Le vietnamien est un langage de biznisse à l’Est. Les caissiers le parlent par défaut comme si on doit le comprendre si on veut faire du commerce là. Ça m’a l’air que le vietnamien est peut-être plus institutionnalisé là que le français l’est d’ailleurs dans la Louisiane, mais ça, c’est difficile à dire ça pour moi, plusque j’ai pas parcouru l’état de trop.

J’ai idée de savoir si on peut parler français là aussitte, comme une partie du projet à élaborer la map des biznisses francophones dans la Louisiane. Pendant j’était après travailler chez AT&T, j’ai rencontré une vietnamienne qui parlait français, mieux qu’anglais. Elle était manière âgée, ça fait peut-être ça, c’est encore commun parmi les vieux. J’ai entendu dire que ça se passait dans les paroisses Terrebonne-Lafourche, que les francophones était capable à parler mieux avec les vietnamiens en français qu’en anglais. Ça serait intéressant si les vietnamiens deviendraient les francophones les plus nouveaux dans la Louisiane, après aider à préserver le langage. Moi, je doute que ça va arriver, mais qui connaît.

Allons causer pour les parapluies.

Les Parapluies de Cherbourg

Lundi soir passé, j’ai regardé un film qui s’appelle Les Parapluies de Cherbourg à Café Istanbul. Ce film était présenté par le Ciné Club d’Alliance Française de la Nouvelle-Orléans. C’était amusant et le hôte a dirigé une conversation sur le film après. Il a commencé avec quelque chose comme, « Any questions, thoughts, commentaires ? ». Commentaires. Ça, c’était proche le seul mot de français que lui et les spectateurs ont usé. « C’est drôle. », j’ai pensé, « C’est toujours comme ça ? Avec la discussion en anglais ? ». Heureusement, j’ai amené mon amie qui assiste à un Ciné Club en espagnol des fois. J’y ai demandé si eux-autres fait la même chose après les films, si eux-autres en causer en anglais. Elle m’a dit que non, tout quelque chose est en espagnol.

Ça me paraît que ça, c’est une affaire commune dans la Louisiane a propos du français. C’est vaillant de jongler après un état éoù nous-autres, on peut parler français tout partout, mais l’idée est plus vaillante que la réalisation de l’idée. On peut voir ça dans le groupe de Facebook Cajun French Virtual Table Française. À ce jour, ce groupe a 6.591 membres et grandit chaque jour. C’est le forum parfait éoù on peut s’habituer à l’usage journalier du français, mais ça se passe pas de trop. D’habitude, même les membres qui le parlent et l’écrivent couramment décident de poster en anglais là. C’est dommage, et moi, je peut pas m’arrêter de penser que beaucoup d’eux-autres aiment simplement l’idée de français, que le français existe dans leurs esprits comme rien qu’une vision romantique.

Mais c’est dur à apprendre un langage, et vraiment facile de causer en le langage qu’on connaît que tout quelqu’un va comprendre. Pourtant même le monde qui est dans un territoire éoù le français est courant choisit souvent l’anglais. L’été passé, moi, j’étais dans un programme d’immersion à Liège dans la Belgique. J’ai gagné une bourse de CODOFIL pour le payer. J’étais pas seul, y avait d’autres aucuns de la Louisiane qui ont fait la même. Nous-autres, on a logé à un hôtel hors de l’université éoù on était après suivre les cours. Chaque jour, on se passait la matinée après parler français à l’université et chaque jour proche tout quelqu’un reprendrait à parler anglais tout de suite après les cours, à cet hôtel. C’était ni qu’eux-autres pouvait pas le parler, ni qu’y avait pas une bonne raison de le parler, mais pas personne a fini le programme sans user l’anglais.

Ça, c’est un problème pour le maintien du français dans la Louisiane. Faut que le langage soit plus qu’une idée, plus que juste une compétence on peut user pendant les vacances dans la France. On doit décider que le langage est vivant, que si on l’use chaque jour, tout partout, le monde entour de soi va décider qu’eux-autres devrait apprendre à l’user aussitte.

La lecture, la manière cadienne.

Moi, j’use les cartes mémoires pour tout quelque chose, comme ça. Ça fait, j’ai créé un paquet pour vous aider à lire et écrire en français, louisianais pour être précis.

Les détailles sont après le lien. On va avoir besoin du logiciel Anki, disponible pour Windows, Mac, Android, et iPhone, et le paquet lui-même : https://ankiweb.net/shared/info/1725941306

Pour commencer, c’est simple. Installe Anki, crée un compte, télécharge le paquet, et ouvre le paquet dans le programme. Si t’as des questions, quitte-moi connaître.

La table des veuves.

Ça-icitte c’est une pièce de théâtre d’origine louisianaise qui existait pas sur le web avant. Ça a écrit et récordé par le Théâtre Cadien vers les années 70 ou 80 avec la participation du Conseil pour le Développement du Français en Louisiane (CODOFIL). CODOFIL a fait ces affaires au passé mais, aujourd’hui, la plupart de lotres efforts sont aux écoles. C’est dommage parce que moi je crois que l’usage du français louisianais dans les arts c’est aussi important comme l’enseigner aux écoles, surtout si les arts contribuent à l’économie. C’est pour ça que la musique cadienne dure depuis y a longtemps passé.

Ça fait, regardez-la et amusez-vous voir.

Il connaissait.

« I hope this Acadian music and language too doesn’t ever die out because it’s too beautiful. People think that just because America is mainly English speaking that everything should be English speaking but I think that we’d lose something if we lost this. »

« Je souhaite cette musique acadienne et le langage aussitte disparaissent jamais parce qu’ils sont trop beaux. Des aucuns croient que tout quelque chose aux États-Unis devrait être en anglais juste parce que la plupart du pays charre anglais mais je crois qu’on perdrait quelque chose si on perdrait ça-icitte »

J’ai pour déclarer, je connais proche pas rien de Pete Seeger et j’aime pas du tout l’idée qui va, « Allons être les plus gros admirateurs de lui tout à coup après il a mourri ». Cependant, je crois c’est joliment bien qu’il connaissait de la culture du sud de Louisiane même pendant les ’60 et, de plus, il s’amusait si tant pour la musique qu’il l’a montré sur la télévision.

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