Auteur/autrice : Josh (Page 4 of 8)

I'm currently a PhD candidate in sociolinguistics at the University of Georgia.

Je suis actuellement candidat de doctorat en sociolinguistique à l'University of Georgia.

Et tous les chanteurs vont toujours chanter après les cœurs cassés.

Réjouissez-vous ! Feufollet a enfin sorti son nouvel album après cinq ans et un changement important de line-up. Ce premier single peut résumer le résultat :

Peut-être la première affaire que vous-autres va repérer, bien sûr la première affaire que moi, j’ai repérée, c’est que la nouvelle arrivée, Kelli Jones-Savoy, est après chanter en anglais. Mme Jones-Savoy est pas du tout une nouvelle arrivée en matière de la musique cadienne en général, quand même, après avoir joué dans le groupe T’Monde, qui se spécialise en chansons traditionnelles cadiennes, depuis 2011. Elle est fort capable de chanter en français et chante ainsi dans trois des quatre morceaux en français sur cet album de onze morceaux, en fait. Les figures comme ça sont étonnantes, pour même, équand on songe que les seuls enregistrements que Feufollet a produits en anglais depuis son début y a plus de dix ans sont trois chansons modestes sur l’EP Color Sessions, qui ont été écrites par la bande rock psychédélique Brass Bed, de Lafayette aussitte.

Ma propre études sur le sujet a trouvé que le français est un marqueur bien classé de la musique cadienne, qui signifie que ça, c’est pas seulement un développement notable parce que c’est différent pour Feufollet, mais égal parce que c’est différent pour ce genre de musique entièrement. Eux-autres est sans doute pas les premiers musiciens cadiens à avoir fait ce changement–Zachary Richard récorde des chansons en anglais à partir de 1977 et le swamp pop est toujours chanté en anglais–mais la situation à Feufollet est différente pour plusieurs raisons.

Zachary Richard récorde réglé la musique en anglais depuis le début de sa carrière, proche après suggérer qu’il voulait tout de suite pas être catalogué dans les conventions de la musique cadienne. En fait, sa carrière a pas commencé même dans la Louisiane, et il avait pas l’air de vouloir rester là bien longtemps équand il revenir back. On peut justement demander si son usage d’anglais est simplement une signe de son malaise de s’associer trop collé avec la Louisiane. Pas rien de ça est vrai pour Feufollet, au contraire, qui se plante à Lafayette depuis le début de sa carrière, lui, et qui a passé ses premières années après jouer rien que les chansons traditionnelles, même après les comprendre sur ses deux sorties majeures qui ont venu plus tard, Cow Island Hop et En Couleurs. Même équand c’est donc après expérimenter, on peut facile imaginer que tout ça que ça fait provient de ce germe initial de respect.

Bien que Feufollet est connu pour ses expérimentations, sa musique comprend proche toujours beaucoup des marqueurs bien classé de la musique cadienne. Ça joue des accordéons et des violons et ça swingue aux deux-pas et aux valses, comme tout bon artiste cadien. Ces caractéristiques s’ont pic à poc perdu dans le répertoire à Zachary Richard, au point que sa version de la chanson traditionnelle Colinda en 1979 était plus ou moins rien que du reggae. C’est là que le swamp pop devient aussitte une pauvre comparaison à Feufollet. Le swamp pop est impossible à distinguer de n’importe quel d’autre musique R&B qui a provenu des années 1950, excepté que ça, c’était joué par des aucuns de la Louisiane qui s’auraient peut-être classé comme des cadiens. Et ouais, l’identité s’a avéré être un marqueur aussi fort que le français dans mon étude, mais pas un marqueur assez fort que ça, c’était plus important que les violations régulières des marqueurs les plus forts.

C’est clair que Feufollet est après faire quelque chose d’unique avec la sortie de l’album Two Universes, mais une discussion des implications va espérer jusqu’à un autre post.

Allons pas cassailler le bois.

Glossaire des communions

Y a deux ou trois semaines, j’ai affiché pour le prix que l’Académie française a décerné à l’écrivain louisianais Kirby Jambon pour son livre de poésie, Petites communions : Poèmes, chansons, et jonglements. Moi, j’ai reçu mon propre copie du livre à M. Jambon proche le lendemain d’avoir posté, et son style m’a tout de suite attiré. C’est facile de voir quoifaire cette œuvre a été reconnue. Le livre est organisé comme un tout cohésif tandis que ça fournit aussitte des poèmes qui satisfont tout seuls. La forme joue un rôle dans beaucoup de pièces, tous les temps en temps avec les sections entières écrites à une mode particulière, comme les haïkus après la fin de semaine. Même le langage, ça a l’air frais et moderne, au même temps après retiendre son identité locale, comme ça court du créole louisianais :

Mo gain pou couri
J’ai besoin d’aller

À une espèce de français standard littéraire qui est parodique :

Voici les paroles que le prophète Aïeux [peut-être après signifier éoù, qui est égal à où] adressa à toute Descendance

De Un passage du deuxième livre de l’Ancienne nouvelle

Cependant, quelque chose qui m’a immédiatement accroché l’œil était le glossaire que j’ai trouvé à la fin du livre. Des définitions des points lexicals et des formes grammaticales qui sont peut-être pas familiers aux francophones de Paris, par exemple, sont énumérés, et ça qui était choisi est intéressant du point de vue linguistique.

Grammaticalement, on trouve la forme impérative de la première personne plurielle après user « allons » au lieu de la conjugaison présente de la première personne plurielle (c.-à-d. « allons danser » contre « dansons »). Cette forme est pas exceptionnelle hors de la Louisiane, bien que sa régularité icitte la rend manière d’un indicateur pour cette variété de français.

Morphologiquement, l’infixe « -aill- » est fourni pour montrer une espèce de sens négatif, ou plus négatif, d’un mot, comme dépeint par Thomas Klingler, un professeur de français à l’Université Tulane (The Lexicon of Louisiana French 1997). Par exemple, le verbe « casser » est déjà fondamentalement pas une action positive–on aurait du mal à imaginer un cas éoù casser quelque chose donnerait lieu à un sentiment de bonheur–mais le verbe « cassailler » suggère pas seulement qu’on est après casser quelque chose, mais qu’on est après casser quelque chose de précieux en mille morceaux et puis le piloter. Bien que moi, je suis pas sûr combien courant c’est cette forme dans d’autres variétés de français, je l’ai ressoublée personnellement dans un jeu vidéo populaire (ça, c’est un sujet sur équel j’ai idée à écrire plus tard).

Bien sûr, les différences lexicales, eux-autres paraît dans le glossaire aussitte, une des ceux est le substantif « bois ». Ça, c’est pas complètement un mot unique, mais c’est plutôt un mot que son extension sémantique dépasse l’usage normal, qui signifie une petite forêt ou un groupe naturel de z-arbres. Dans la Louisiane, le mot « bois » peut aussitte faire référence à un seul z-arbre, particulièrement au sud-est de la Louisiane, éoù M. Jambon réside.

Ces trois exemples spécifiques pourraient être usés pour créer une phrase comme çu qui est dans le titre de ce post lui-même, qui est un essai de dire quelque chose qui est peut-être incomprenable à beaucoup de francophones tandis après user de la licence poétique pour suggérer que peut-être nous-autres, on devrait pas quarantiner le français louisianais des autres variétés de même langage. Pour qui c’est vraiment ce glossaire si c’est pas pour d’autres francophones ? Quoifaire le faut ? On est après dire que ce français est tellement incompréhensible à quelqu’un de la Suisse, par exemple, qu’on a pour le traduire littéralement pour eux-autres ?

Pour moi, je crois que ça, c’est une manière peu naturelle à créer (renforcir ?) la compréhension mutuelle. Je me rappelle un moment éoù j’ai essayé d’apprendre du espagnol après lire une collection d’histoires courtes intitulées La increíble y triste historia de la Cándida Eréndira y de su abuela desalmada par Gabriel García Márquez et après frapper souvent les paroles et les phrases que moi, je pouvais pas comprendre même avec les traduiseurs et un manuel scolaire. À ma grande surprise, mon amie mexicaine, qui est finiment courante et m’a prêté le livre, pouvais pas comprendre tout chacun non plus, pourtant un glossaire a pas été fourni. On a dû supposer que le contexte seul aurait été suffisant pour faire du sens des idées à Márquez à ceux qui connaissent pas son dialecte, qui est exactement la manière ça a fonctionné pour mon amie.

Sans doute, la poésie est une discussion différente. Ça, c’est vague parce que c’est proche une partie de sa nature de l’être, après suggérer qu’on a besoin d’une grosse connaissance de chaque élément usé pour comprendre tout, ou peut-être tout quelque chose exige qu’on comprend pas complètement en tous cas. Peut-être ça rend le débat stérile dès le commencement en matière de Petites communions.

Créole, comme l’opéra spiritual afro-américain du XXe siècle à New York.

Opéra Créole. Pour un groupe musical, c’est un nom intriguant qui évoque les sens abondants qui se peuvent. Eux-autres chante les standards d’opéra en créole ? Le créole haïtien ou louisianais ? Ou eux-autres chante la musique composée par le peuple créole ? Dans ce cas, quelle définition du peuple créole qu’eux-autres suit ? Y a eu des aucuns créoles qui ont composé les pièces d’opéra premièrement ? Cependant, Opéra Créole est pas vraiment une de ces affaires; c’est plus comme ça :

Non pas que j’aie une charge contre Scott Joplin, et Treemonisha est avec certitude un trésor caché, mais quoi ce qu’une œuvre par l’initiateur du ragtime, un native de Texarkana, a à voir avec n’importe quoi de créole ?

J’ai vu ce groupe y a plusieurs semaines à l’église Rayne Memorial United Methodist à la Nouvelle-Orléans et ça que j’ai découvert était un essai de dépeint un portrait de la vie musicale du peuple créole en Ville pendant le XIXe siècle. Le programme a les titres qui comprennent des thèmes tels que les arias favories, les compositions par les compositeurs créoles, et.. les spirituals afro-américains du XXe siècle ?

Encore une fois, comment Porgy and Bess à Gershwin ou Mass à Bernstein s’adonne avec la vie créole du XIXe siècle à la Nouvelle-Orléans ? Quoifaire comprendre de la musique d’un siècle différent à une mode entièrement différente, particulièrement équand le nom du groupe, Opéra Créole, suggère que la musique qu’eux-autres joue sera la musique lyrique ? Une telle disposition variée de sources crée une incohérence qui est plutôt un chouchou à viser quelques affaires nommées ci-dessus, qui me semblent complètement gones de n’importe quel groupe après jouer au jour d’aujourd’hui.

Opéra Créole est au point des choix de programmation unique, en tout cas. Le set a commencé avec E tan patate (Traduit comme Whenever Your Potato is Done {N’importe équand ta patate est fini} dans le programme) et Fais dodo et puis a terminé avec Cher, mo lémmé toi (Cher/Chère, je t’aime), trois chansons traditionelles louisianaises, arrangées par la musicienne Camille Nickerson. Ça, c’était la première fois que moi, j’ai jamais entendu, ou même entendu de, les chansons orientées vers la musique classique et chantées en créole louisianais. On aurait de la peine à trouver des exemples du langage dans la musique cadienne, la-la, ou zarico, encore moins dans la musique orchestrale. Le groupe a aussi fait à l’audience chanter deux lignes répétées de dernière pièce, après fournir une occasion d’apprendre une phrase commune créole (Mo lémmé toi kòm ti kochon lémmé labou [excusez l’orthographe], Je t’aime comme un petit cochon aime la boue). Un programme entier dédiqué à ce type d’affaire aiderait beaucoup à donner au groupe une mine unique tandis que ça aiderait aussitte à garder un langage local en voie de disparition, pourtant ces chansons ont justement fonctionné comme serre-livres à un recueil bien différent.

Des compositeurs créoles peu connu, comme Edmond Dédé et Samuel Snaër, comprennent aussitte une partie de ce programme. Dans ce cas, je veux dire créoles comme l’idée du XIXe siècle, qui comprend plus ou moins ceux qui ont été né dans la Louisiane. Ça confond même plus fort l’affaire puisqu’Opera Créole m’a l’air de préférer la définition moderne du mot créole, qui veut dire n’importe qui qui est d’origine africaine et française, né dans la Louisiane, ou peut-être n’importe qui qui est tout simplement d’origine africaine. À la fin, moi, je suis pas sûr de ça qu’Opéra Créole s’agit, mais cette idée des définitions variables du mot créole mérite peut-être un autre poste.

Super Dimanche.. Super Sunday.. Dimanche Magnifique ?

La Louisiane présente un problème intéressant équand il s’agit des néologismes. Y a les événements culturels qui sont bien connus avec les titres en anglais, mais comment ils s’appellent en français éoù tout quelqu’un comprend déjà l’anglais ? Par exemple, le Super Sunday sors de se passer à la Nouvelle-Orléans. Cette fête est une des fêtes des Indiens du Mardi Gras, éoù eux-autres parade tout au long le voisinage Central City, mais quoi ce qu’on appelle ça ? « Le Super Sunday » est clair, pourtant c’est l’anglais. « Le Super Dimanche » est plutôt le français, mais le français de la France. « Le Dimanche Magnifique » pourrait aller, c’est local, mais la signification est pas complètement la même. Dans un pays éoù l’anglais est un langage étranger, on arrangerait ce problème par la réflexion sur soit que le nom est aussi fort qu’on va le reconnaître sans le traduire ou que le nom exige une traduction pour être compris. Dans la Louisiane, tout chacun va le reconnaître sans le traduire parce que l’anglais est la langue dominante.

Peut-être un exemple qui est même plus difficile est « le second line », ou « la deuxième affilée ». Ça, c’est une parade traditionnelle à la Nouvelle-Orléans et, au même temps, le titre est un nom composé qui signale pas clair ça qui veut dire, mais proche tout quelqu’un qui reste en Ville va le comprend en anglais. Ça se fait, on devrait le quitter rester en anglais ou le changer en français ? Comment ce changement arriverait jamais si pas personne avoir besoin de trouver vraiment une version française du mot pour le comprendre ? Moi, j’ai pas les réponses à ces questions mais je suppose ça, c’est une des raisons que les mots comme « drive », « peanut-beurre », et « gone » ont arrivé dans le français louisianais.

En tout cas, je voudrais vous laisser avec ces vidéos du Super Sunday.. ou Dimanche Magnifique.. peu importe.

C’est dans le Jambon.


C’est-à-dire, Kirby Jambon. Moi, j’ai dernièrement parlé pour l’importance de la musique dans la Louisiane, à propos du maintien de la langue, et j’ai parlé pour l’importance de l’usage du français dans les biznisses. Un article récent, dans l’Advertiser, signale ces idées, pas rares, ainsi que la participation augmentée de CODOFIL. Tout ça est vraiment magnifique, et doit continuer, mais on doit pas oublier que faut élargir le domaine de l’usage du langage aussitte. Comme Barry Ancelet, un folkloriste célèbre dans la Louisiane, dit dans l’article :

Y a deux manières principales que le maintien ou la revitalisation des langues peut arriver et une des eux . . . est produire des affaires de tel intérêt que le monde veut viendre là. Ça les intéresse, ça les attire. [ma traduction]

Quelle meilleure manière de mettre en valeur une œuvre créative que de décerner un prix à quelqu’un, comme l’Académie française a récemment fait équand ça a décerné le Prix Henri de Régnier à Kirby Jambon pour son livre de poésie, Petites communions : Poèmes, chansons, et jonglements. À mon opinion, le moment éoù Dewey Balfa a retourné dans la Louisiane après avoir reçu une ovation debout au Newport Folk Festival en 1964 est vraiment comparable à ça. Dans le premier cas, on a trouvé une validation externe pour la musique cadienne, là dans le dernier, on la trouve pour la littérature française de la Louisiane. Ce moment-icitte pourrait être décisif pour la littérature dans la Louisiane. Ça fait pas longtemps que la croyance qu’on pourrait pas écrire le français louisianais était commune, qui est une idée qui dure même aujourd’hui, mais asteur, nous-autres, on a pas seulement la preuve que c’est possible à l’écrire, mais que le monde apprécie l’art qu’on peut créer équand on écrit ce langage.

Le Pourim, à la mode Nouvelle-Orléanais.

Rava déclare que « l’on doit « se parfumer » (s’enivrer) à Pourim jusqu’à ne plus pouvoir distinguer « maudit soit Haman ! » de « béni soit Mardochée ! » ». – Wikipédia

C’est pas clair si eux-autres était assez tchaques pour ça, mais eux-autres était après passer un bon temps, ça, c’est vrai. Moi, je suis pas juif et j’ai même jamais entendu du Pourim, mais j’ai pris un bon verre de vin moi-même.

Le Pourim est une fête éoù les Juifs célèbrent le fait qu’eux-autres a survi le complot à Haman, ça qui aurait achevé tout chacun. Pendant la fête, c’est commun de lire la meguila, faire les dons aux pauvres, manger, et boire (comme déjà dépeint). J’ai en effet trouvé une vidéo d’une parade, compris les costumes, mais je crois que ça, c’est pas la norme. Mais, à la Nouvelle-Orléans, y aurait jamais une autre manière de célébrer un jour comme ça ? Mais non.

La culture de la Nouvelle-Orléans, la exigence de parader, amène en publique tout ça qui serait privé. Ça crée l’occasion à exprimer nos différences dans une manière qui est une partie de la culture de tout quelqu’un. C’est ça, qui me convainc que cette place est spéciale. Nous-autres, on se réjouit de nos différences, mais on le fait ensemble, après faire un gombo unique, comme on dit.

Le vietnamien, partout à l’Est.

Ça fait, j’ai été un peu en retard sur les postes parce que le Mardi Gras. J’avais pour créer un costume avec les moulins à vent, assister aux parades quotidiennes et, peut-être le plus important activité, manger du gâteau des rois, comme celui-là-ici. Ce gâteau devient de Dong Phuong à la Nouvelle-Orléans Est, à éoù j’ai accompagné mon amie pour qu’elle pouvait en acheter un.

Bien que je reste icitte depuis plus de deux ans, j’ai jamais été à l’Est, éoù y a une grande population vietnamienne. Ça que j’ai trouvé là était l’écriture tout partout en vietnamien, sur les affiches, sur les châssis, sur les magasins, sur tous les produits aux magasins. Le vietnamien est un langage de biznisse à l’Est. Les caissiers le parlent par défaut comme si on doit le comprendre si on veut faire du commerce là. Ça m’a l’air que le vietnamien est peut-être plus institutionnalisé là que le français l’est d’ailleurs dans la Louisiane, mais ça, c’est difficile à dire ça pour moi, plusque j’ai pas parcouru l’état de trop.

J’ai idée de savoir si on peut parler français là aussitte, comme une partie du projet à élaborer la map des biznisses francophones dans la Louisiane. Pendant j’était après travailler chez AT&T, j’ai rencontré une vietnamienne qui parlait français, mieux qu’anglais. Elle était manière âgée, ça fait peut-être ça, c’est encore commun parmi les vieux. J’ai entendu dire que ça se passait dans les paroisses Terrebonne-Lafourche, que les francophones était capable à parler mieux avec les vietnamiens en français qu’en anglais. Ça serait intéressant si les vietnamiens deviendraient les francophones les plus nouveaux dans la Louisiane, après aider à préserver le langage. Moi, je doute que ça va arriver, mais qui connaît.

Allons causer pour les parapluies.

Les Parapluies de Cherbourg

Lundi soir passé, j’ai regardé un film qui s’appelle Les Parapluies de Cherbourg à Café Istanbul. Ce film était présenté par le Ciné Club d’Alliance Française de la Nouvelle-Orléans. C’était amusant et le hôte a dirigé une conversation sur le film après. Il a commencé avec quelque chose comme, « Any questions, thoughts, commentaires ? ». Commentaires. Ça, c’était proche le seul mot de français que lui et les spectateurs ont usé. « C’est drôle. », j’ai pensé, « C’est toujours comme ça ? Avec la discussion en anglais ? ». Heureusement, j’ai amené mon amie qui assiste à un Ciné Club en espagnol des fois. J’y ai demandé si eux-autres fait la même chose après les films, si eux-autres en causer en anglais. Elle m’a dit que non, tout quelque chose est en espagnol.

Ça me paraît que ça, c’est une affaire commune dans la Louisiane a propos du français. C’est vaillant de jongler après un état éoù nous-autres, on peut parler français tout partout, mais l’idée est plus vaillante que la réalisation de l’idée. On peut voir ça dans le groupe de Facebook Cajun French Virtual Table Française. À ce jour, ce groupe a 6.591 membres et grandit chaque jour. C’est le forum parfait éoù on peut s’habituer à l’usage journalier du français, mais ça se passe pas de trop. D’habitude, même les membres qui le parlent et l’écrivent couramment décident de poster en anglais là. C’est dommage, et moi, je peut pas m’arrêter de penser que beaucoup d’eux-autres aiment simplement l’idée de français, que le français existe dans leurs esprits comme rien qu’une vision romantique.

Mais c’est dur à apprendre un langage, et vraiment facile de causer en le langage qu’on connaît que tout quelqu’un va comprendre. Pourtant même le monde qui est dans un territoire éoù le français est courant choisit souvent l’anglais. L’été passé, moi, j’étais dans un programme d’immersion à Liège dans la Belgique. J’ai gagné une bourse de CODOFIL pour le payer. J’étais pas seul, y avait d’autres aucuns de la Louisiane qui ont fait la même. Nous-autres, on a logé à un hôtel hors de l’université éoù on était après suivre les cours. Chaque jour, on se passait la matinée après parler français à l’université et chaque jour proche tout quelqu’un reprendrait à parler anglais tout de suite après les cours, à cet hôtel. C’était ni qu’eux-autres pouvait pas le parler, ni qu’y avait pas une bonne raison de le parler, mais pas personne a fini le programme sans user l’anglais.

Ça, c’est un problème pour le maintien du français dans la Louisiane. Faut que le langage soit plus qu’une idée, plus que juste une compétence on peut user pendant les vacances dans la France. On doit décider que le langage est vivant, que si on l’use chaque jour, tout partout, le monde entour de soi va décider qu’eux-autres devrait apprendre à l’user aussitte.

Le problème avec la musique cadienne.

C’est le nom. La musique cadienne. Ce titre exige que la musique est seulement jouée par les Cadiens, mais ça, c’est pas le cas. Quand même si on définirait un Cadien comme un z-habitant du sud de la Louisiane, ce mot irait pas parce qu’y a, par exemple, des groupes comme The California Cajun Orchestra qui le joue. La musique cadienne est pas toujours si cadienne. La grosse question : « C’est combien important que les musiciens qui jouent la musique cadienne sont cadiens ? »

Voici une chanson jouée par de vraies cadiennes qui a peu de caractéristiques qu’on espérerait de ce genre :

En fait, Amazing Grace est une hymne chrétienne composée par un homme britannique. Y a proche pas rien de cette chanson qui suggère que c’est quelque chose de cadien sauf le langage.

Pareillement, ce groupe-icitte joue de temps en temps les chansons sans doute d’origine cadienne, même en comprenant un violon, un instrument bien important dans la musique, mais moi, je doute qu’eux-autres appellerait leur son cadien :

Eux-autres chante souvent en français louisianais, une autre particularité de la musique cadienne, qui est une langue qui s’appelle le français cadien des fois. Ça, c’est un problème similaire : les locuteurs de français cadien sont pas du tout toujours cadiens, peu importe comment on définit un Cadien. Par exemple, une définition commune est qu’un Cadien est quelqu’un de blanc qui devient du sud de la Louisiane tandis qu’un Créole est quelqu’un de noir qui devient de la même place, mais Canray Fontenot parle français louisianais, pas créole louisianais, quoiqu’il est d’habitude considéré un Créole qui a joué la musique créole ou la musique la-la :

Moi, j’entend pas rien dans sa musique qui est trop différent de la musique cadienne, mais ce l’est pas d’après des aucuns. Mais peut-être on décide qu’un Cadien est quelqu’un avec les racines acadiennes, là M. Fontenot pourrait être cadien, mais qui connaît vraiment ?

J’ai essayé de déterminer exactement ça qui est la musique cadienne, parmi d’autres affaires, dans ma thèse de spécialisation que j’ai écrit à la fin de mes études de premier cycle. J’ai adapté un tableau de la théorie linguistique de l’optimalité pour faire ça et l’ethnie des musiciens s’a avéré être une des contraintes les plus importantes. Y a bien sûr des problèmes avec mon étude, ça fait vous-autres peut découverre vous-autres-même comment tout ça fonctionne plusque je suis après télécharger ma thèse entière sur ce site web. Cliquez Écrits et cherchez The Use of Language in Cajun Music pour la lire.

Pour ma part, j’aime beaucoup le nom la-la. Peut-être nous-autres, on peut le rapporter.

La musique mystérieuse.

Je peux me rappeler la première fois que j’ai jamais entendu la musique cadienne/créole. C’était pendant j’étais après étudier à City College of San Francisco. J’ai suivi un cours sur la musique américaine et une partie de ce cours s’agissait de la musique cadienne/créole. Mon professeur a mis de l’Amédé Ardoin et moi, j’étais envoûté, sans doute grâce au langage autant que le son brut. Ça, c’était mystérieux, quelque chose qui m’a fait imaginer une terre exotique qui était quand même une partie des États-Unis. L’image, c’était fort, puissant, comme les idées des bayous et ouangateurs (à ce temps-ça, j’ai pas connu much des différences entre la culture de la Nouvelle-Orléans et la balance du sud de la Louisiane).

À propos du maintien des langues, cette puissance l’aide si tant. Ma thèse sur l’usage du langage dans la musique cadienne (ça que je vas peut-être poster bientôt) a montré que le français louisianais est tellement présent dans la musique que c’est proche sa particularité la plus importante, que ça vient au point d’être la seule caractéristique qu’on a besoin de définir la musique comme cadienne. Pour ça, on trouve beaucoup de monde qui a appris le français à cause d’un amour de la musique. C’est ça, un amour qui est étroitement lié au langage, qui peut garder les langues en voie de disparition. De plus, ça, c’est une raison de les préserver : on perd plus qu’un langage équand on peut p’us le parler.

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