Étiquette : maintien des langues

La mondialisation pluarliste et les langues en danger.

Enfin, j’ai fini de regarder First Language, The Race to Save Cherokee, à matin durant le déjeuner. Quelque chose d’intéressant d’un point de vue linguistique, c’est qu’eux ne semble pas user des mots anglais dans leur cherokee malgré le contact considérable, peut-être parce qu’eux déploie beaucoup d’efforts pour créer de nouveaux mots pour les nouvelles affaires (voir 35:00). Ça, ce n’est pas la stratégie employée ailleurs, tel que dans la Louisiane ou aux provinces maritimes (bien que le Québec en essaie au moins officiellement).

First Language, The Race to Save Cherokee par Neal Hutcheson sur Vimeo.

De plus, je pense que la citation à la fin est particulièrement pertinente par rapport au climat social et politique actuel à travers l’Occident. Il situe l’idée d’une forte culture locale dans un contexte plus large qui ne rejette nécessairement pas les plus grosses cultures qui l’englobent ni même les interconnexions mondiales:

«Si nous autres, on jongle après ce que ça veut dire d’être une société pluraliste, ça veut dire qu’on aura pour fournir de l’espace pour le monde qui parle d’autres langues, qui pense différemment, qui ont des cultures différentes, en dedans d’une culture nationale ou une culture mondiale, et ça fait que tout le mouvement avait été à la direction opposée vers la mondialisation, vers l’homogénéisation, tu connais? Quoi ça veut dire de changer le processus et d’ouverre un espace pour une pluralité de différent de cultures après travailler ensemble? Comment on peut vraiment accepter et respecter ce monde et l’accorde un degré d’autonomie avec son système scolaire et sa langue que ça parle?» –Hartwelll Francis de West Carolina University, ma traduction

Les langues religieuses.

Ça, c’est un enregistrement des séminaristes du Collège Hellénique de la Sainte Croix, qui était après chanter pendant le Festival Grec à la Nouvelle-Orléans. C’était un beau son, çu des deux chanteurs, qui ressemble à l’organum fleuri à Léonin (dit Leoninus), éoù la voix principale grouille librement tandis que l’autre voix reste beaucoup longtemps sur ses notes. En tout cas, ni l’un et ni l’autre prononce vite les paroles, après choisir de jongler bien pour la parole de Dieu. À cause de ça, c’est peu probable que vous-autres peuve entendre qu’eux-autres est après chanter en anglais.

Grec

J’ai écrit un petit brin après l’importance à institutionnaliser les langues en voie de disparition. J’ai égal mentionné un peu le cas de l’hébreu (que j’ai idée d’écrire plus). Pareillement, le grec a l’air d’être institutionnalisé dans l’Église orthodoxe, mais pas aussi fort, du moins à la Nouvelle-Orléans, puisque ça existe rien que dans l’écriture, comme dans le portrait à droite.

Ça, c’était pas le cas pour le français louisianais au passé, éoù c’était normal d’assister à la messe en français. Au jour d’aujourd’hui, les messes comme ça ont lieu peut-être seulement aux festivals à Lafayette. Mais quoifaire ? Y a évidemment des prêtres qui parlent français et du monde qui veut passer la messe en français, si on peut le juger par les festivals et le fait qu’y a eu des occasions d’apprendre les prières sur le groupe Facebook, qui s’agit du français louisianais. D’après moi, c’est à cause de la dispersion des parleurs. Peut-être qu’y en a pas suffisamment dans toutes les paroisses, et le but pour les prêtres est communiquer avec autant d’aucuns que possible. Ça veut dire que l’anglais est le moyen le plus efficace parce que tout quelqu’un dans la Louisiane le parle. Pourtant les festivals regroupent autant de francophones que les messes sont possibles, mais pour que ça peut normalement passer aux églises, les parleurs ont pour se montrer comme parleurs, assez fort que ça semble nécessaire à offère les services en français.

Supportez le bilinguisme ; soyez monolingue.

Bien que c’est pas la seule manière qu’on peut assurer qu’une langue reste saine, comme dans le cas du catalan, qui était complètement interdit pendant le règre à Franco mais est encore bien fort aujourd’hui, l’institutionnalisation d’un langage est bien importante. Par exemple, c’était peut-être seulement possible de revitaliser le hébreu parce que ça, c’était déjà engravé dans le judaïsme, et ça fait la culture juive. L’institutionnalisation garantit pas du tout qu’un langage va prospérer, mais ça va peut-être garantir que ça a une persistance stable, après fournir l’occasion d’être premièrement revitalisé au bon moment.

Peut-être qu’une des meilleurs manières d’assurer qu’une langue minoritaire est institutionnalisée au sein d’une communauté est s’assurer que pas personne dans cette communauté peut parler la langue majoritaire. On peut voir ça dans les services qui sont offertes aux communautés immigrantes, comme les communautés vietnamienne et hispaniques à la Nouvelle-Orléans. Une nouvelle clinique communautaire a fraîchement ouvert à la Nouvelle-Orléans Est, éoù beaucoup de Vietnamiens restent, et ça offre les services en vietnamien et en espagnol via les traduiseurs. Ça fournit égal les parleurs de ces langages avec les services en lotres langues natales ainsi que les opportunités économiques pour ceux qui connaissent ces langages.

Dans le cas des langages comme le français louisianais, un langage minoritaire qui peut proche toujours être aisé évité, les parleurs doivent obstiner fort de son usage pour obtenir le même résultat, peut-être au point qu’eux-autres refuse de parler anglais, malgré lotres maîtrises parfaites. Ça augure pas rien de bon pour la population de parleurs qui avaient rien qu’y a plusieurs décades honte de la langue. Même les aucuns qui ont passé lotres enfances avec le français louisianais et l’usent professionnellement sont sujets à user l’anglais comme lotre langue quotidienne. Dans ce climat, le désir d’affecter un changement dans la composition linguistique de l’état doit être bien fort.

Et tous les chanteurs vont toujours chanter après les cœurs cassés, suite.

J’ai dernièrement écrit après le nouvel album à Feufollet, Two Universes, plus ou moins pour dire que c’est unique que ça a switché de chanter purement en français à chanter pleusement en anglais. C’est pas sans précédent de trouver les musiciens qui a commencé à user d’autres langages, particulièrement si l’autre langage est l’anglais, mais l’histoire à Feufollet et le créneau que ça s’a taillé donnent l’impression que ça, c’est plus remarquable.

Les implications pour cette décision linguistique pourraient égal épailler au-delà du son et l’image à Feufollet. Peut-être la bande la plus populaire dans la musique cadienne à ce moment-là, ça, c’est probablement dans une position à redéfinir ça qu’est la musique cadienne. Tout comme le zaricot, le français pourrait devenir une circonstance occasionnelle au lieu d’une particularité si d’autre monde suit son exemple. On pourrait même voir ça comme du soutien fort pour les tendances plus habituelles de plusieurs d’autres groupes dans la musique cadienne qui sont aussitte bien connus, comme le Pine Leaf Boys ou le Red Stick Ramblers, à saupoudrer lotres albums des chansons anglaises.

J’ai pas mentionné cette tendance dans mon post dernier parce que le Pine Leaf Boys et le Red Stick Ramblers les deux usent l’anglais dans les chansons qui sont pas d’origine cadienne. Le premier peut être entendu après chanter des tunes à Jerry Lee Lewis en anglais pendant les concerts mais ça traduit jamais les numéros classiques à Belton Richard, tandis que le dernier a l’air de chanter en anglais équand ça joue les chansons de western swing. En fait, le western swing est chanté en anglais et en français dans la Louisiane depuis les années 1940 par les aucuns comme Harry Choates, au point éoù quelques-uns usent le terme cajun swing. C’est proche comme si les bandes ont plus de liberté d’abandonner le français à mesure que la musique devient en moins à moins cadienne en matière des autres caractéristiques musicales, qui explique peut-être partiellement quoifaire Feufollet est après s’avancer dans la même direction à mesure que son son devient en moins à moins ancré dans la tradition.

Nous-autres, on parle principalement anglais comme notre langue première, ça fait c’est pas si fou de composer les chansons en anglais. Mais une bonne partie de la manière qu’on a construit notre carrière était accrochée après le bord de la musique qu’il s’agissait de la préservation culturelle, ça fait on va voir si le chant en anglais va bousculer le monde. On a fait pendant longtemps l’affaire préservation culturelle, et droite asteur on veut juste être auteurs-compositeurs-interprètes et fait surtout de l’art. –Chris Stafford de Feufollet après causer pour le chant en anglais dans un interview dans Oxford American [ma traduction]

C’est égal possible que les membres de Feufollet sont après figurer que le français est pas un élément nécessaire de la musique cadienne, ou peut-être même de l’identité cadienne, ou peut-être eux-autres regarde simplement plus lotre musique comme la musique cadienne. C’est intéressant de noter que M. Stafford dépeindrait encore l’action de chanter en français comme préservation après l’avoir fait pendant si longtemps, avec au moins deux membres de la bande qui ont grandi avec l’éducation d’immersion française. Quoifaire ça, c’est pas lotres langages principaux ? Quoifaire ça a pas devenu un élément normal de lotres vies ? Sont les activités incompatibles la composition de chansons et la préservation de la langue ? Et quoi ce que ça signifie au sujet de l’avenir du français dans la Louisiane puisque même le monde qui a vit l’éducation d’immersion et qui use professionnellement le français regarde l’usage du langage simplement comme la préservation ?

Les paroles de la chanson titre Two Universes, partiellement traduites et citées dans le titre de ce post, sont peut-être de la preuve de l’idée que M. Stafford et ses padnas sont après repenser ça que veut dire être un Cadien de la Louisiane. Autrefois, les Louisianais aurait pu parler de l’état proche comme son propre pays, éoù on appelle juste « les Américains » à ceux qui deviennent d’ailleurs, mais ces deux univers s’ont vraiment abordé, et peut-être ça, c’est tel que ça doit être. Pour ceux d’entre nous-autres qui ont encore espoir que le français reprenne sa force dans la Louisiane, cependant, ce sentiment donne à jongler.

Et tous les chanteurs vont toujours chanter après les cœurs cassés.

Réjouissez-vous ! Feufollet a enfin sorti son nouvel album après cinq ans et un changement important de line-up. Ce premier single peut résumer le résultat :

Peut-être la première affaire que vous-autres va repérer, bien sûr la première affaire que moi, j’ai repérée, c’est que la nouvelle arrivée, Kelli Jones-Savoy, est après chanter en anglais. Mme Jones-Savoy est pas du tout une nouvelle arrivée en matière de la musique cadienne en général, quand même, après avoir joué dans le groupe T’Monde, qui se spécialise en chansons traditionnelles cadiennes, depuis 2011. Elle est fort capable de chanter en français et chante ainsi dans trois des quatre morceaux en français sur cet album de onze morceaux, en fait. Les figures comme ça sont étonnantes, pour même, équand on songe que les seuls enregistrements que Feufollet a produits en anglais depuis son début y a plus de dix ans sont trois chansons modestes sur l’EP Color Sessions, qui ont été écrites par la bande rock psychédélique Brass Bed, de Lafayette aussitte.

Ma propre études sur le sujet a trouvé que le français est un marqueur bien classé de la musique cadienne, qui signifie que ça, c’est pas seulement un développement notable parce que c’est différent pour Feufollet, mais égal parce que c’est différent pour ce genre de musique entièrement. Eux-autres est sans doute pas les premiers musiciens cadiens à avoir fait ce changement–Zachary Richard récorde des chansons en anglais à partir de 1977 et le swamp pop est toujours chanté en anglais–mais la situation à Feufollet est différente pour plusieurs raisons.

Zachary Richard récorde réglé la musique en anglais depuis le début de sa carrière, proche après suggérer qu’il voulait tout de suite pas être catalogué dans les conventions de la musique cadienne. En fait, sa carrière a pas commencé même dans la Louisiane, et il avait pas l’air de vouloir rester là bien longtemps équand il revenir back. On peut justement demander si son usage d’anglais est simplement une signe de son malaise de s’associer trop collé avec la Louisiane. Pas rien de ça est vrai pour Feufollet, au contraire, qui se plante à Lafayette depuis le début de sa carrière, lui, et qui a passé ses premières années après jouer rien que les chansons traditionnelles, même après les comprendre sur ses deux sorties majeures qui ont venu plus tard, Cow Island Hop et En Couleurs. Même équand c’est donc après expérimenter, on peut facile imaginer que tout ça que ça fait provient de ce germe initial de respect.

Bien que Feufollet est connu pour ses expérimentations, sa musique comprend proche toujours beaucoup des marqueurs bien classé de la musique cadienne. Ça joue des accordéons et des violons et ça swingue aux deux-pas et aux valses, comme tout bon artiste cadien. Ces caractéristiques s’ont pic à poc perdu dans le répertoire à Zachary Richard, au point que sa version de la chanson traditionnelle Colinda en 1979 était plus ou moins rien que du reggae. C’est là que le swamp pop devient aussitte une pauvre comparaison à Feufollet. Le swamp pop est impossible à distinguer de n’importe quel d’autre musique R&B qui a provenu des années 1950, excepté que ça, c’était joué par des aucuns de la Louisiane qui s’auraient peut-être classé comme des cadiens. Et ouais, l’identité s’a avéré être un marqueur aussi fort que le français dans mon étude, mais pas un marqueur assez fort que ça, c’était plus important que les violations régulières des marqueurs les plus forts.

C’est clair que Feufollet est après faire quelque chose d’unique avec la sortie de l’album Two Universes, mais une discussion des implications va espérer jusqu’à un autre post.

Allons pas cassailler le bois.

Glossaire des communions

Y a deux ou trois semaines, j’ai affiché pour le prix que l’Académie française a décerné à l’écrivain louisianais Kirby Jambon pour son livre de poésie, Petites communions : Poèmes, chansons, et jonglements. Moi, j’ai reçu mon propre copie du livre à M. Jambon proche le lendemain d’avoir posté, et son style m’a tout de suite attiré. C’est facile de voir quoifaire cette œuvre a été reconnue. Le livre est organisé comme un tout cohésif tandis que ça fournit aussitte des poèmes qui satisfont tout seuls. La forme joue un rôle dans beaucoup de pièces, tous les temps en temps avec les sections entières écrites à une mode particulière, comme les haïkus après la fin de semaine. Même le langage, ça a l’air frais et moderne, au même temps après retiendre son identité locale, comme ça court du créole louisianais :

Mo gain pou couri
J’ai besoin d’aller

À une espèce de français standard littéraire qui est parodique :

Voici les paroles que le prophète Aïeux [peut-être après signifier éoù, qui est égal à où] adressa à toute Descendance

De Un passage du deuxième livre de l’Ancienne nouvelle

Cependant, quelque chose qui m’a immédiatement accroché l’œil était le glossaire que j’ai trouvé à la fin du livre. Des définitions des points lexicals et des formes grammaticales qui sont peut-être pas familiers aux francophones de Paris, par exemple, sont énumérés, et ça qui était choisi est intéressant du point de vue linguistique.

Grammaticalement, on trouve la forme impérative de la première personne plurielle après user « allons » au lieu de la conjugaison présente de la première personne plurielle (c.-à-d. « allons danser » contre « dansons »). Cette forme est pas exceptionnelle hors de la Louisiane, bien que sa régularité icitte la rend manière d’un indicateur pour cette variété de français.

Morphologiquement, l’infixe « -aill- » est fourni pour montrer une espèce de sens négatif, ou plus négatif, d’un mot, comme dépeint par Thomas Klingler, un professeur de français à l’Université Tulane (The Lexicon of Louisiana French 1997). Par exemple, le verbe « casser » est déjà fondamentalement pas une action positive–on aurait du mal à imaginer un cas éoù casser quelque chose donnerait lieu à un sentiment de bonheur–mais le verbe « cassailler » suggère pas seulement qu’on est après casser quelque chose, mais qu’on est après casser quelque chose de précieux en mille morceaux et puis le piloter. Bien que moi, je suis pas sûr combien courant c’est cette forme dans d’autres variétés de français, je l’ai ressoublée personnellement dans un jeu vidéo populaire (ça, c’est un sujet sur équel j’ai idée à écrire plus tard).

Bien sûr, les différences lexicales, eux-autres paraît dans le glossaire aussitte, une des ceux est le substantif « bois ». Ça, c’est pas complètement un mot unique, mais c’est plutôt un mot que son extension sémantique dépasse l’usage normal, qui signifie une petite forêt ou un groupe naturel de z-arbres. Dans la Louisiane, le mot « bois » peut aussitte faire référence à un seul z-arbre, particulièrement au sud-est de la Louisiane, éoù M. Jambon réside.

Ces trois exemples spécifiques pourraient être usés pour créer une phrase comme çu qui est dans le titre de ce post lui-même, qui est un essai de dire quelque chose qui est peut-être incomprenable à beaucoup de francophones tandis après user de la licence poétique pour suggérer que peut-être nous-autres, on devrait pas quarantiner le français louisianais des autres variétés de même langage. Pour qui c’est vraiment ce glossaire si c’est pas pour d’autres francophones ? Quoifaire le faut ? On est après dire que ce français est tellement incompréhensible à quelqu’un de la Suisse, par exemple, qu’on a pour le traduire littéralement pour eux-autres ?

Pour moi, je crois que ça, c’est une manière peu naturelle à créer (renforcir ?) la compréhension mutuelle. Je me rappelle un moment éoù j’ai essayé d’apprendre du espagnol après lire une collection d’histoires courtes intitulées La increíble y triste historia de la Cándida Eréndira y de su abuela desalmada par Gabriel García Márquez et après frapper souvent les paroles et les phrases que moi, je pouvais pas comprendre même avec les traduiseurs et un manuel scolaire. À ma grande surprise, mon amie mexicaine, qui est finiment courante et m’a prêté le livre, pouvais pas comprendre tout chacun non plus, pourtant un glossaire a pas été fourni. On a dû supposer que le contexte seul aurait été suffisant pour faire du sens des idées à Márquez à ceux qui connaissent pas son dialecte, qui est exactement la manière ça a fonctionné pour mon amie.

Sans doute, la poésie est une discussion différente. Ça, c’est vague parce que c’est proche une partie de sa nature de l’être, après suggérer qu’on a besoin d’une grosse connaissance de chaque élément usé pour comprendre tout, ou peut-être tout quelque chose exige qu’on comprend pas complètement en tous cas. Peut-être ça rend le débat stérile dès le commencement en matière de Petites communions.

Créole, comme l’opéra spiritual afro-américain du XXe siècle à New York.

Opéra Créole. Pour un groupe musical, c’est un nom intriguant qui évoque les sens abondants qui se peuvent. Eux-autres chante les standards d’opéra en créole ? Le créole haïtien ou louisianais ? Ou eux-autres chante la musique composée par le peuple créole ? Dans ce cas, quelle définition du peuple créole qu’eux-autres suit ? Y a eu des aucuns créoles qui ont composé les pièces d’opéra premièrement ? Cependant, Opéra Créole est pas vraiment une de ces affaires; c’est plus comme ça :

Non pas que j’aie une charge contre Scott Joplin, et Treemonisha est avec certitude un trésor caché, mais quoi ce qu’une œuvre par l’initiateur du ragtime, un native de Texarkana, a à voir avec n’importe quoi de créole ?

J’ai vu ce groupe y a plusieurs semaines à l’église Rayne Memorial United Methodist à la Nouvelle-Orléans et ça que j’ai découvert était un essai de dépeint un portrait de la vie musicale du peuple créole en Ville pendant le XIXe siècle. Le programme a les titres qui comprennent des thèmes tels que les arias favories, les compositions par les compositeurs créoles, et.. les spirituals afro-américains du XXe siècle ?

Encore une fois, comment Porgy and Bess à Gershwin ou Mass à Bernstein s’adonne avec la vie créole du XIXe siècle à la Nouvelle-Orléans ? Quoifaire comprendre de la musique d’un siècle différent à une mode entièrement différente, particulièrement équand le nom du groupe, Opéra Créole, suggère que la musique qu’eux-autres joue sera la musique lyrique ? Une telle disposition variée de sources crée une incohérence qui est plutôt un chouchou à viser quelques affaires nommées ci-dessus, qui me semblent complètement gones de n’importe quel groupe après jouer au jour d’aujourd’hui.

Opéra Créole est au point des choix de programmation unique, en tout cas. Le set a commencé avec E tan patate (Traduit comme Whenever Your Potato is Done {N’importe équand ta patate est fini} dans le programme) et Fais dodo et puis a terminé avec Cher, mo lémmé toi (Cher/Chère, je t’aime), trois chansons traditionelles louisianaises, arrangées par la musicienne Camille Nickerson. Ça, c’était la première fois que moi, j’ai jamais entendu, ou même entendu de, les chansons orientées vers la musique classique et chantées en créole louisianais. On aurait de la peine à trouver des exemples du langage dans la musique cadienne, la-la, ou zarico, encore moins dans la musique orchestrale. Le groupe a aussi fait à l’audience chanter deux lignes répétées de dernière pièce, après fournir une occasion d’apprendre une phrase commune créole (Mo lémmé toi kòm ti kochon lémmé labou [excusez l’orthographe], Je t’aime comme un petit cochon aime la boue). Un programme entier dédiqué à ce type d’affaire aiderait beaucoup à donner au groupe une mine unique tandis que ça aiderait aussitte à garder un langage local en voie de disparition, pourtant ces chansons ont justement fonctionné comme serre-livres à un recueil bien différent.

Des compositeurs créoles peu connu, comme Edmond Dédé et Samuel Snaër, comprennent aussitte une partie de ce programme. Dans ce cas, je veux dire créoles comme l’idée du XIXe siècle, qui comprend plus ou moins ceux qui ont été né dans la Louisiane. Ça confond même plus fort l’affaire puisqu’Opera Créole m’a l’air de préférer la définition moderne du mot créole, qui veut dire n’importe qui qui est d’origine africaine et française, né dans la Louisiane, ou peut-être n’importe qui qui est tout simplement d’origine africaine. À la fin, moi, je suis pas sûr de ça qu’Opéra Créole s’agit, mais cette idée des définitions variables du mot créole mérite peut-être un autre poste.

C’est dans le Jambon.


C’est-à-dire, Kirby Jambon. Moi, j’ai dernièrement parlé pour l’importance de la musique dans la Louisiane, à propos du maintien de la langue, et j’ai parlé pour l’importance de l’usage du français dans les biznisses. Un article récent, dans l’Advertiser, signale ces idées, pas rares, ainsi que la participation augmentée de CODOFIL. Tout ça est vraiment magnifique, et doit continuer, mais on doit pas oublier que faut élargir le domaine de l’usage du langage aussitte. Comme Barry Ancelet, un folkloriste célèbre dans la Louisiane, dit dans l’article :

Y a deux manières principales que le maintien ou la revitalisation des langues peut arriver et une des eux . . . est produire des affaires de tel intérêt que le monde veut viendre là. Ça les intéresse, ça les attire. [ma traduction]

Quelle meilleure manière de mettre en valeur une œuvre créative que de décerner un prix à quelqu’un, comme l’Académie française a récemment fait équand ça a décerné le Prix Henri de Régnier à Kirby Jambon pour son livre de poésie, Petites communions : Poèmes, chansons, et jonglements. À mon opinion, le moment éoù Dewey Balfa a retourné dans la Louisiane après avoir reçu une ovation debout au Newport Folk Festival en 1964 est vraiment comparable à ça. Dans le premier cas, on a trouvé une validation externe pour la musique cadienne, là dans le dernier, on la trouve pour la littérature française de la Louisiane. Ce moment-icitte pourrait être décisif pour la littérature dans la Louisiane. Ça fait pas longtemps que la croyance qu’on pourrait pas écrire le français louisianais était commune, qui est une idée qui dure même aujourd’hui, mais asteur, nous-autres, on a pas seulement la preuve que c’est possible à l’écrire, mais que le monde apprécie l’art qu’on peut créer équand on écrit ce langage.

Le vietnamien, partout à l’Est.

Ça fait, j’ai été un peu en retard sur les postes parce que le Mardi Gras. J’avais pour créer un costume avec les moulins à vent, assister aux parades quotidiennes et, peut-être le plus important activité, manger du gâteau des rois, comme celui-là-ici. Ce gâteau devient de Dong Phuong à la Nouvelle-Orléans Est, à éoù j’ai accompagné mon amie pour qu’elle pouvait en acheter un.

Bien que je reste icitte depuis plus de deux ans, j’ai jamais été à l’Est, éoù y a une grande population vietnamienne. Ça que j’ai trouvé là était l’écriture tout partout en vietnamien, sur les affiches, sur les châssis, sur les magasins, sur tous les produits aux magasins. Le vietnamien est un langage de biznisse à l’Est. Les caissiers le parlent par défaut comme si on doit le comprendre si on veut faire du commerce là. Ça m’a l’air que le vietnamien est peut-être plus institutionnalisé là que le français l’est d’ailleurs dans la Louisiane, mais ça, c’est difficile à dire ça pour moi, plusque j’ai pas parcouru l’état de trop.

J’ai idée de savoir si on peut parler français là aussitte, comme une partie du projet à élaborer la map des biznisses francophones dans la Louisiane. Pendant j’était après travailler chez AT&T, j’ai rencontré une vietnamienne qui parlait français, mieux qu’anglais. Elle était manière âgée, ça fait peut-être ça, c’est encore commun parmi les vieux. J’ai entendu dire que ça se passait dans les paroisses Terrebonne-Lafourche, que les francophones était capable à parler mieux avec les vietnamiens en français qu’en anglais. Ça serait intéressant si les vietnamiens deviendraient les francophones les plus nouveaux dans la Louisiane, après aider à préserver le langage. Moi, je doute que ça va arriver, mais qui connaît.

© 2024 Josh McNeill

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