Mois : décembre 16, 2016

La mondialisation pluarliste et les langues en danger.

Enfin, j’ai fini de regarder First Language, The Race to Save Cherokee, à matin durant le déjeuner. Quelque chose d’intéressant d’un point de vue linguistique, c’est qu’eux ne semble pas user des mots anglais dans leur cherokee malgré le contact considérable, peut-être parce qu’eux déploie beaucoup d’efforts pour créer de nouveaux mots pour les nouvelles affaires (voir 35:00). Ça, ce n’est pas la stratégie employée ailleurs, tel que dans la Louisiane ou aux provinces maritimes (bien que le Québec en essaie au moins officiellement).

First Language, The Race to Save Cherokee par Neal Hutcheson sur Vimeo.

De plus, je pense que la citation à la fin est particulièrement pertinente par rapport au climat social et politique actuel à travers l’Occident. Il situe l’idée d’une forte culture locale dans un contexte plus large qui ne rejette nécessairement pas les plus grosses cultures qui l’englobent ni même les interconnexions mondiales:

«Si nous autres, on jongle après ce que ça veut dire d’être une société pluraliste, ça veut dire qu’on aura pour fournir de l’espace pour le monde qui parle d’autres langues, qui pense différemment, qui ont des cultures différentes, en dedans d’une culture nationale ou une culture mondiale, et ça fait que tout le mouvement avait été à la direction opposée vers la mondialisation, vers l’homogénéisation, tu connais? Quoi ça veut dire de changer le processus et d’ouverre un espace pour une pluralité de différent de cultures après travailler ensemble? Comment on peut vraiment accepter et respecter ce monde et l’accorde un degré d’autonomie avec son système scolaire et sa langue que ça parle?» –Hartwelll Francis de West Carolina University, ma traduction

Une tasse de café intéressante.

Je suis après transcrire des émissions de la Louisiane en français pour un cours de changement linguistique. Pour les émissions récentes, j’ai choisi le show La Tasse de café sur KVPI, et pour les vieilles émissions, la série En français, qui a été publiée par Louisiana Public Broadcasting, une chaîne publique, dans les années 80 et 90. Je suis après analyser la variation entre les pronoms sujets de la troisième personne du pluriel, c’est-à-dire ils, ils -ont, ça, eux et eux-autres, mais quelque chose que j’ai tout de suite noté par rapport au parler de Mme Ledet, qui a été née en 1919, c’est qu’elle emploie beaucoup de constructions qui font ressembler son parler à cil des Français dans des contextes formels. Tu n’entends pas ces constructions dans le parler de MM. Soileau et Manuel à KVPI (ce premier étant né en 1941, ce dernier, moi je ne connais pas):

Mme Ledet sur En français

Ce n’est pas clair que ça provienne d’une différence de territoire, d’âge, d’interlocuteur (l’intervieweur sur En français semble plutôt français de la France), d’interaction avec des francophones d’ailleurs, ou autre chose, mais c’est intéressant quand même. Le corpus que moi, je suis après construire est petit, parce que c’est rien que pour un travail de cours, mais j’ai idée de l’étendre et peut-être de faire d’autres analyses.

© 2024 Josh McNeill

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