C’est-à-dire, Kirby Jambon. Moi, j’ai dernièrement parlé pour l’importance de la musique dans la Louisiane, à propos du maintien de la langue, et j’ai parlé pour l’importance de l’usage du français dans les biznisses. Un article récent, dans l’Advertiser, signale ces idées, pas rares, ainsi que la participation augmentée de CODOFIL. Tout ça est vraiment magnifique, et doit continuer, mais on doit pas oublier que faut élargir le domaine de l’usage du langage aussitte. Comme Barry Ancelet, un folkloriste célèbre dans la Louisiane, dit dans l’article :

Y a deux manières principales que le maintien ou la revitalisation des langues peut arriver et une des eux . . . est produire des affaires de tel intérêt que le monde veut viendre là. Ça les intéresse, ça les attire. [ma traduction]

Quelle meilleure manière de mettre en valeur une œuvre créative que de décerner un prix à quelqu’un, comme l’Académie française a récemment fait équand ça a décerné le Prix Henri de Régnier à Kirby Jambon pour son livre de poésie, Petites communions : Poèmes, chansons, et jonglements. À mon opinion, le moment éoù Dewey Balfa a retourné dans la Louisiane après avoir reçu une ovation debout au Newport Folk Festival en 1964 est vraiment comparable à ça. Dans le premier cas, on a trouvé une validation externe pour la musique cadienne, là dans le dernier, on la trouve pour la littérature française de la Louisiane. Ce moment-icitte pourrait être décisif pour la littérature dans la Louisiane. Ça fait pas longtemps que la croyance qu’on pourrait pas écrire le français louisianais était commune, qui est une idée qui dure même aujourd’hui, mais asteur, nous-autres, on a pas seulement la preuve que c’est possible à l’écrire, mais que le monde apprécie l’art qu’on peut créer équand on écrit ce langage.