Les Parapluies de Cherbourg

Lundi soir passé, j’ai regardé un film qui s’appelle Les Parapluies de Cherbourg à Café Istanbul. Ce film était présenté par le Ciné Club d’Alliance Française de la Nouvelle-Orléans. C’était amusant et le hôte a dirigé une conversation sur le film après. Il a commencé avec quelque chose comme, « Any questions, thoughts, commentaires ? ». Commentaires. Ça, c’était proche le seul mot de français que lui et les spectateurs ont usé. « C’est drôle. », j’ai pensé, « C’est toujours comme ça ? Avec la discussion en anglais ? ». Heureusement, j’ai amené mon amie qui assiste à un Ciné Club en espagnol des fois. J’y ai demandé si eux-autres fait la même chose après les films, si eux-autres en causer en anglais. Elle m’a dit que non, tout quelque chose est en espagnol.

Ça me paraît que ça, c’est une affaire commune dans la Louisiane a propos du français. C’est vaillant de jongler après un état éoù nous-autres, on peut parler français tout partout, mais l’idée est plus vaillante que la réalisation de l’idée. On peut voir ça dans le groupe de Facebook Cajun French Virtual Table Française. À ce jour, ce groupe a 6.591 membres et grandit chaque jour. C’est le forum parfait éoù on peut s’habituer à l’usage journalier du français, mais ça se passe pas de trop. D’habitude, même les membres qui le parlent et l’écrivent couramment décident de poster en anglais là. C’est dommage, et moi, je peut pas m’arrêter de penser que beaucoup d’eux-autres aiment simplement l’idée de français, que le français existe dans leurs esprits comme rien qu’une vision romantique.

Mais c’est dur à apprendre un langage, et vraiment facile de causer en le langage qu’on connaît que tout quelqu’un va comprendre. Pourtant même le monde qui est dans un territoire éoù le français est courant choisit souvent l’anglais. L’été passé, moi, j’étais dans un programme d’immersion à Liège dans la Belgique. J’ai gagné une bourse de CODOFIL pour le payer. J’étais pas seul, y avait d’autres aucuns de la Louisiane qui ont fait la même. Nous-autres, on a logé à un hôtel hors de l’université éoù on était après suivre les cours. Chaque jour, on se passait la matinée après parler français à l’université et chaque jour proche tout quelqu’un reprendrait à parler anglais tout de suite après les cours, à cet hôtel. C’était ni qu’eux-autres pouvait pas le parler, ni qu’y avait pas une bonne raison de le parler, mais pas personne a fini le programme sans user l’anglais.

Ça, c’est un problème pour le maintien du français dans la Louisiane. Faut que le langage soit plus qu’une idée, plus que juste une compétence on peut user pendant les vacances dans la France. On doit décider que le langage est vivant, que si on l’use chaque jour, tout partout, le monde entour de soi va décider qu’eux-autres devrait apprendre à l’user aussitte.