Mois : février 27, 2015

Allons causer pour les parapluies.

Les Parapluies de Cherbourg

Lundi soir passé, j’ai regardé un film qui s’appelle Les Parapluies de Cherbourg à Café Istanbul. Ce film était présenté par le Ciné Club d’Alliance Française de la Nouvelle-Orléans. C’était amusant et le hôte a dirigé une conversation sur le film après. Il a commencé avec quelque chose comme, « Any questions, thoughts, commentaires ? ». Commentaires. Ça, c’était proche le seul mot de français que lui et les spectateurs ont usé. « C’est drôle. », j’ai pensé, « C’est toujours comme ça ? Avec la discussion en anglais ? ». Heureusement, j’ai amené mon amie qui assiste à un Ciné Club en espagnol des fois. J’y ai demandé si eux-autres fait la même chose après les films, si eux-autres en causer en anglais. Elle m’a dit que non, tout quelque chose est en espagnol.

Ça me paraît que ça, c’est une affaire commune dans la Louisiane a propos du français. C’est vaillant de jongler après un état éoù nous-autres, on peut parler français tout partout, mais l’idée est plus vaillante que la réalisation de l’idée. On peut voir ça dans le groupe de Facebook Cajun French Virtual Table Française. À ce jour, ce groupe a 6.591 membres et grandit chaque jour. C’est le forum parfait éoù on peut s’habituer à l’usage journalier du français, mais ça se passe pas de trop. D’habitude, même les membres qui le parlent et l’écrivent couramment décident de poster en anglais là. C’est dommage, et moi, je peut pas m’arrêter de penser que beaucoup d’eux-autres aiment simplement l’idée de français, que le français existe dans leurs esprits comme rien qu’une vision romantique.

Mais c’est dur à apprendre un langage, et vraiment facile de causer en le langage qu’on connaît que tout quelqu’un va comprendre. Pourtant même le monde qui est dans un territoire éoù le français est courant choisit souvent l’anglais. L’été passé, moi, j’étais dans un programme d’immersion à Liège dans la Belgique. J’ai gagné une bourse de CODOFIL pour le payer. J’étais pas seul, y avait d’autres aucuns de la Louisiane qui ont fait la même. Nous-autres, on a logé à un hôtel hors de l’université éoù on était après suivre les cours. Chaque jour, on se passait la matinée après parler français à l’université et chaque jour proche tout quelqu’un reprendrait à parler anglais tout de suite après les cours, à cet hôtel. C’était ni qu’eux-autres pouvait pas le parler, ni qu’y avait pas une bonne raison de le parler, mais pas personne a fini le programme sans user l’anglais.

Ça, c’est un problème pour le maintien du français dans la Louisiane. Faut que le langage soit plus qu’une idée, plus que juste une compétence on peut user pendant les vacances dans la France. On doit décider que le langage est vivant, que si on l’use chaque jour, tout partout, le monde entour de soi va décider qu’eux-autres devrait apprendre à l’user aussitte.

Le problème avec la musique cadienne.

C’est le nom. La musique cadienne. Ce titre exige que la musique est seulement jouée par les Cadiens, mais ça, c’est pas le cas. Quand même si on définirait un Cadien comme un z-habitant du sud de la Louisiane, ce mot irait pas parce qu’y a, par exemple, des groupes comme The California Cajun Orchestra qui le joue. La musique cadienne est pas toujours si cadienne. La grosse question : « C’est combien important que les musiciens qui jouent la musique cadienne sont cadiens ? »

Voici une chanson jouée par de vraies cadiennes qui a peu de caractéristiques qu’on espérerait de ce genre :

En fait, Amazing Grace est une hymne chrétienne composée par un homme britannique. Y a proche pas rien de cette chanson qui suggère que c’est quelque chose de cadien sauf le langage.

Pareillement, ce groupe-icitte joue de temps en temps les chansons sans doute d’origine cadienne, même en comprenant un violon, un instrument bien important dans la musique, mais moi, je doute qu’eux-autres appellerait leur son cadien :

Eux-autres chante souvent en français louisianais, une autre particularité de la musique cadienne, qui est une langue qui s’appelle le français cadien des fois. Ça, c’est un problème similaire : les locuteurs de français cadien sont pas du tout toujours cadiens, peu importe comment on définit un Cadien. Par exemple, une définition commune est qu’un Cadien est quelqu’un de blanc qui devient du sud de la Louisiane tandis qu’un Créole est quelqu’un de noir qui devient de la même place, mais Canray Fontenot parle français louisianais, pas créole louisianais, quoiqu’il est d’habitude considéré un Créole qui a joué la musique créole ou la musique la-la :

Moi, j’entend pas rien dans sa musique qui est trop différent de la musique cadienne, mais ce l’est pas d’après des aucuns. Mais peut-être on décide qu’un Cadien est quelqu’un avec les racines acadiennes, là M. Fontenot pourrait être cadien, mais qui connaît vraiment ?

J’ai essayé de déterminer exactement ça qui est la musique cadienne, parmi d’autres affaires, dans ma thèse de spécialisation que j’ai écrit à la fin de mes études de premier cycle. J’ai adapté un tableau de la théorie linguistique de l’optimalité pour faire ça et l’ethnie des musiciens s’a avéré être une des contraintes les plus importantes. Y a bien sûr des problèmes avec mon étude, ça fait vous-autres peut découverre vous-autres-même comment tout ça fonctionne plusque je suis après télécharger ma thèse entière sur ce site web. Cliquez Écrits et cherchez The Use of Language in Cajun Music pour la lire.

Pour ma part, j’aime beaucoup le nom la-la. Peut-être nous-autres, on peut le rapporter.

La musique mystérieuse.

Je peux me rappeler la première fois que j’ai jamais entendu la musique cadienne/créole. C’était pendant j’étais après étudier à City College of San Francisco. J’ai suivi un cours sur la musique américaine et une partie de ce cours s’agissait de la musique cadienne/créole. Mon professeur a mis de l’Amédé Ardoin et moi, j’étais envoûté, sans doute grâce au langage autant que le son brut. Ça, c’était mystérieux, quelque chose qui m’a fait imaginer une terre exotique qui était quand même une partie des États-Unis. L’image, c’était fort, puissant, comme les idées des bayous et ouangateurs (à ce temps-ça, j’ai pas connu much des différences entre la culture de la Nouvelle-Orléans et la balance du sud de la Louisiane).

À propos du maintien des langues, cette puissance l’aide si tant. Ma thèse sur l’usage du langage dans la musique cadienne (ça que je vas peut-être poster bientôt) a montré que le français louisianais est tellement présent dans la musique que c’est proche sa particularité la plus importante, que ça vient au point d’être la seule caractéristique qu’on a besoin de définir la musique comme cadienne. Pour ça, on trouve beaucoup de monde qui a appris le français à cause d’un amour de la musique. C’est ça, un amour qui est étroitement lié au langage, qui peut garder les langues en voie de disparition. De plus, ça, c’est une raison de les préserver : on perd plus qu’un langage équand on peut p’us le parler.

Des études.

Bien, j’ai jonglé à télécharger des papiers que j’ai écrits pendant j’étais étudiant de premier cycle et j’ai décidé que ça serait une bonne idée. C’est dommage de les laisser là après tous ses cours. Les idées et l’écriture sont pas du tout parfaites, en effet je m’ai ri un ‘tit brin pendant j’étais après les lire à cause de combien de plus je connais de ses sujets asteur, mais je pense qu’eux-autres pourrait être utiles pour des aucuns. En tout cas, lisez-les là, sous « Écrits ». Les nouveaux sont ça qui sont intitulés « Juggling About Cajun French Morphology » et « Meaning in Musical Quotations ».

De plus, j’ai l’intention à commencer à poster quelque chose chaque dimanche à partir d’asteur.

© 2024 Josh McNeill

Theme by Anders NorenUp ↑